Historyline 1914-1918
Développeur : Blue Byte | Graphismes : |
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Éditeur : Blue Byte | Sons et musiques : |
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Année : 1993 | Difficulté : |
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Genre : Stratégie | Durée de vie : |
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Nombre de joueurs : 2 simultanés | Note : |
8/10 | |
Je vous renvoie à la page de Bateul-aïe-le (des mêmes auteurs) pour une présentation du genre. C’est exactement la même chose, avec un habillage de Première Guerre mondiale par-dessus. Il est vrai que son caractère statique et chronophage se prête assez bien au thème de la guerre de tranchées !
On vous propose deux campagnes de 24 missions chacune, à la tête de l’armée française ou allemande. Entre deux batailles, des encarts textuels animés, assortis de cartes de l’Europe, tissent une atmosphère « historique », oserais-je dire même, éducative.
Comme dans l’épisode précédent, les tours de jeu alternent entre deux phases : les déplacements et les actions ; et tandis qu’un joueur planifie les mouvements de ses troupes dans sa moitié de l’écran, au même moment, l’autre fait parler les armes. Puis, au tour suivant, on inverse les rôles.
Les missions suivent assez fidèlement la chronologie historique. Vous vous voyez arpenter les théâtres d’opérations célèbres en toutes saisons, et la physionomie des armées en présence témoignent des dernières avancées techniques : des pelotons de cavalerie ancestraux pour commencer, aux premiers régiments de chars d’assaut, en passant par les unités navales et aériennes.
Vos troupes, comme celles de l’ennemi, gagnent en expérience à force de combattre, ce qui augmente grandement leur efficacité. Il est donc primordial de les préserver, en les ramenant à la base avant qu’il ne soit trop tard pour reconstituer leurs effectifs. Il est également permis, dans certaines missions, de fabriquer de nouvelles unités. Si vous voulez le conseil d’un génie de la stratégie, un bon moyen de perdre vos troupes rapidement consiste à les tasser dans un camion, et à les convoyer vers la ligne de front, sous le feu de l’artillerie ennemie. Vous serez étonnés de savoir que j’ai eu besoin de quatre tentatives pour venir à bout du niveau 1…
Pour conclure, le paradoxe de ce jeu, c’est qu’il n’innove en rien, techniquement, par rapport à son modèle, Battle Isle. Il n’en demeure pas moins fabuleusement raffiné dans sa forme, et mérite d’être connu pour cela.
Dans l’émulateur Amiga, n’oubliez pas d’activer les trois lecteurs de disquettes secondaires avant de démarrer le jeu. C’est littéralement insoutenable avec un seul lecteur ! Une installation sur disque dur doit être préférable mais pas obligatoire. Je recommande en revanche vivement, pour accélérer les choses, de désactiver les animations de combat dans le menu des options (« paramètres », « pas de combat »).
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