Realms

Realms Realms Realms Realms

Développeur : GraftgoldGraphismes :
Éditeur : VirginSons et musiques :
Année : 1991Difficulté :
Genre : StratégieDurée de vie :
Nombre de joueurs : 1Note : 7/10


Realms est un jeu de stratégie en temps réel, fondé sur la mythologie de Tolkien. Vous venez d’hériter d’un royaume qu’il convient de faire prospérer aux dépens des autres.

On pourrait dire qu’il y a deux grandes lignes à suivre. En premier lieu, la gestion quotidienne de vos villes et villages, et ses problématiques de levée des taxes (indispensable pour financer vos rêves de conquêtes), de production de nourriture, de préparation contre les agressions extérieures et les épidémies. Cela reste simpliste, voire rébarbatif quand le nombre de villes sous notre responsabilité augmente ; d’un autre côté, on comprend assez vite ce qui est attendu de nous pour conserver la loyauté de nos sujets, et on portera notre attention sur la partie plus rigolote : la campagne militaire.

Eh oui, dans quel but vous a-t-on fait élever avec amour des milliers d’orques ? Pour leur donner à chacun un petit casque, une petite hache, et les jeter sur les routes afin de procéder à l’extermination de tout ce qui n’est pas verdâtre et baveux, loti d’une gueule en coin de rue ! Mais comme on n’est pas sectaire, libre à vous de conduire l’une des factions rivales : elfes, nains, barbares, amazones ou peuple du nord.

Une fois votre armée constituée, équipée, motivée (autrement dit, rémunérée), il sera temps de la passer au feu. Outre les sièges de ville et le pillage (hum, pardon, la capture et la gouvernance…), le jeu vous place aux premières loges, vous laissant assister à des batailles à grande échelle, où des milliers de soldats s’étripent joyeusement au milieu de la plaine. Certes, c’est symbolisé, des petits bonshommes représentant des régiments entiers. Vous détenez tout de même une influence considérable sur leur déroulement.

Par exemple, un choix de formation judicieux, une manœuvre bien sentie de la cavalerie tandis que vos archers dégarnissent les rangs adverses, et enfin un déferlement de votre infanterie sur les restes de l’armée ennemie en déroute… Great Success !
Quoi ? C’était mon armée ?

Quant à l’ergonomie… on a connu pire. L’interface demeure assez claire, mais je vous déconseille fortement de vous lancer sans un manuel ou un guide à portée de main. Nous sommes sur Amiga, après tout…
A contrario, le manque de complexité pourrait décevoir les spécialistes du genre.

Où le télécharger ?
Planet Emulation
The Old Computer