Darkmere: The Nightmare’s Begun
Développeur : Zero Hour | Graphismes : |
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Éditeur : Core | Sons et musiques : |
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Année : 1994 | Difficulté : |
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Genre : Jeu de rôle | Durée de vie : |
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Nombre de joueurs : 1 | Note : |
6/10 | |
J’ai écrit la page sur D/Generation la veille, et j’essayais de définir cette patte qui distinguait un jeu Amiga d’un jeu PC. J’ai trouvé. Darkmere est symptomatique : des images superbes, une atmosphère fantastique, mais un maniement d’une lourdeur absolue !
Commençons par la forme : Darkmere ressemble à Cadaver, avec une représentation en 3D isométrique et une interface stylisée. L’histoire est plantée par une longue introduction illustrée. En gros, vous devez trouver un moyen de libérer votre village d’une malédiction, une espèce de brouillard qui a attiré tout plein de méchants n’orques et de brigands. Bon, la trame de fond se révèle clichée mais bien construite et immersive, à condition d’aimer Le Seigneur des Anneaux, dont elle s’inspire largement…
Le jeu en lui-même me laisse une impression mitigée à cause de quelques trucs casse-pieds.
D’abord, je trouve les combats mous et imprécis, c’est pareil dans Dragonstone d’ailleurs (sa suite ?).
Ensuite, les menus me rendent dingue : à chaque fois que vous voulez accomplir une action simple, votre écran se couvre de fenêtres ! Le problème, c’est que vous passez votre temps à effectuer des actions simples comme fouiller des pièces, parler à des gens ou utiliser des objets… ça devient vite insupportable. Je ne comprends pas, le jeu nécessite déjà que l’on cartographie nous-mêmes les lieux que l’on visite alors pourquoi ne pas nous laisser gérer l’inventaire de la même façon, avec un papier et un crayon ? Cela rendrait le jeu tellement plus lisible et rapide !
Enfin, le système de sauvegarde sous forme de potions à boire ou par le biais de votre papounet… original, d’accord, mais en nombre limité ? C’est fait exprès pour enrager le joueur ?
Il ressort de tout cela un jeu à ambiance, plaisant à regarder et à lire à défaut d’être plaisant à jouer. À titre personnel, j’ai tendance à privilégier l’ergonomie sur le graphisme, et je recommanderais plutôt Landstalker (Mega Drive, 1992).
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