Blobz
| Développeur : Apex Systems | Graphismes : |
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| Éditeur : Apex Systems | Sons et musiques : |
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| Année : 1996 | Difficulté : |
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| Genre : Inclassable | Durée de vie : |
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| Nombre de joueurs : 1 | Note : |
6/10 | |
Encore des blobs ! Ceux-ci nous viennent du garage d’un petit groupe de codeurs anglais, semi-professionnels, je suppose (leur jeu a été vendu exclusivement par correspondance).
Guidez ces stupides bêtes en leur assignant des actions aux moments opportuns, comme faire demi-tour ou sauter, pour les empêcher de se noyer ou de toucher des piquants. Le fonctionnement est semblable à Lemmings, avec quelques nouvelles règles pour moderniser le genre. On pense également à Worms en voyant les blobs sauter et tirer des missiles.
Il est parfois nécessaire de ramasser des cristaux, des capacités supplémentaires ou de détruire certaines cibles afin d’ouvrir la porte menant au niveau suivant. Une fois disponibles, les capacités peuvent être activées autant de fois que vous voulez, à la seule condition de disposer de suffisamment d’énergie (la barre jaune en bas à gauche, qui se remplit rapidement, une fois à sec). La principale contrainte vient de la limite de temps (et de la vitesse de déplacement des blobs, très empressés à se jeter dans l’eau, dans un glorieux « plouf » aussi poignant qu’improductif). Il est possible de mettre le jeu au ralenti, pour se donner le temps de réagir, mais comme ça n’influence pas le compte à rebours du chronomètre, mieux vaut utiliser l’option avec parcimonie.
Les premières impressions sont très bonnes. J’aime beaucoup les effets de perspective (parallaxes), mais après quelques heures, la routine s’installe. C’est un jeu qui demande plus de rapidité que de jugeote, et qui ne dégage pas autant de personnalité que son modèle, Lemmings. Quant aux blobs, pardon, mais on ne peut pas les faire exploser par dizaines, ni les écraser à la chaîne du haut d’une falaise, ni les brûler, ni les hacher finement, ni les pendre par les pieds avant de leur lancer un boulet sur le crâne, ni les broyer dans les mâchoires d’un piège à loups, ni les aplatir sous un poids de dix tonnes, ni les empaler avec des stalactites… Tout cela est trop propre !
Ce qui manque aussi, ce sont des raccourcis clavier, au moins pour mettre le jeu en pause sans perdre une seconde (et quelques blobs) à déplacer la souris d’un bout à l’autre de l’écran. Problème à moitié solutionné avec l’émulateur et ses fonctions « Pause » et « Sauvegarde ».
Tout de même, un avantage sur Lemmings : la présence d’un éditeur de tableaux !
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