Alien Breed 3D 2: The Killing Grounds
Développeur : Team 17 | Graphismes : |
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Éditeur : Team 17 | Sons et musiques : |
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Année : 1996 | Difficulté : |
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Genre : Tir subjectif | Durée de vie : |
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Nombre de joueurs : 2 simultanés | Note : |
8/10 | |
Sous ce titre à rallonge se dessine une nouvelle tentative pour égaler Doom sur Amiga ! Bon, cette même année, les joueurs PC en sont déjà à Quake mais restons indulgents.
Techniquement, Alien Breed 3D 2 va au-delà de ce qui se fait de mieux sur Amiga, mais les concepteurs ont vu trop grand, ou ils n’ont pas eu le temps de le finaliser ; en tout cas, très peu de gens ont l’occasion d’en profiter pleinement au moment de sa sortie car il nécessite une machine très haut de gamme. La stratégie commerciale est discutable, parce que, quitte à investir pour faire tourner convenablement un jeu en 3D en 1996, autant s’acheter un PC, non ?
Toujours est-il qu’il est plutôt mal reçu. On lui reproche un manque d’optimisation patent qui se ressent sur la fluidité. Pourtant, il est distribué en deux versions : 2Mb (légère, pour les ordinateurs moins puissants) et 4Mb (complète). Peine perdue car la première s’avère graphiquement immonde en plus de ramer sévèrement dans certains niveaux.
Désormais, avec l’émulateur, plus de problème de vitesse (on peut simuler un Amiga 4000 « de guerre »). Ne constatant aucun ralentissement, je ne trouve plus grand-chose à reprocher à ce jeu. Peut-être des textures grisâtres et répétitives ? Des niveaux trop grands où je passe plus de temps à chercher mon chemin qu’à dézinguer de l’alien ? Oui, bon, je pense la même chose en jouant à Quake de toute façon…
Et si l’on parlait de ses qualités ? L’ambiance « seul dans un dédale sombre infesté de monstres » fonctionne très bien. Les munitions sont comptées, obligeant le joueur à chercher les caches d’armes dissimulées. En plus, de jolis effets de lumière apportent un peu de réalisme, et le héros se fend d’un petit commentaire sur la situation dans une ligne de texte en bas de l’écran. Tout cela renforce l’immersion.
Les armes sont nombreuses (mention spéciale aux mines à poser où l’on veut pour piéger les monstres) et on dispose enfin d’une carte automatique (touche « Tab »). On a aussi la possibilité de sauter, de regarder de haut en bas ou d’utiliser un jet-pack ; autant d’innovations par rapport à Doom (sorti trois ans plus tôt, je rappelle). Enfin, notons la présence d’un mode deux joueurs et d’un éditeur de niveaux.
Si vous avez des problèmes pour naviguer dans les menus, je vous conseille de désactiver la manette dans les options de l’émulateur (comme il est montré ici). En cours de jeu, appuyez sur la touche « ? » (« M » sur un clavier qwerty) pour jouer avec la souris et sur « Entrée » (pavé numérique) pour afficher le jeu en plein écran. Si le jeu n’est pas assez fluide, activez l’option « JIT », elle se trouve ici sur FS-UAE.
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