Wizkid: The Story of Wizball 2

Wizkid: The Story of Wizball 2 Wizkid: The Story of Wizball 2 Wizkid: The Story of Wizball 2 Wizkid: The Story of Wizball 2

Développeur : Sensible SoftwareGraphismes :
Éditeur : OceanSons et musiques :
Année : 1992Difficulté :
Genre : Very bad trip 2Durée de vie :
Nombre de joueurs : 1Note : 5/10


Je retire tout ce que j’ai pu dire sur Wizball. Je croyais en connaître, des jeux « haut perchés », mais là, on tient un champion.

Le personnage ressemble à un croisement entre Ike Broflovski et Kermit la grenouille. Au programme : libérer votre père (le magicien de Wizball), son chat et ses huit châtons, emprisonnés par un vilain méchant.

Le jeu se déroule en deux phases. Premièrement, une espèce de jeu de casse-briques sans raquette où l’on dirige la balle (la tête du héros), sauf qu’ici, la finalité n’est pas de casser des briques mais de les propulser sur les ennemis. Ceux-ci peuvent lâcher des bulles renfermant des notes de musiques, qui une fois ramassées, s’accrochent à la portée (de musique) située en haut de l’écran. Quand la portée est reconstituée, le tableau s’interrompt (un peu comme dans Bubble Bobble avec les lettres « EXTEND » ou Rainbow Islands avec ses diamants de toutes les couleurs) ; puis une fenêtre apparaît et vous propose divers petits trucs à acheter, ainsi que l’option de recouvrer votre corps. Cela nous mène à la phase 2 : un jeu de plates-formes-aventure à la Dizzy, où il faut utiliser des objets aux endroits adéquats pour récupérer d’autres objets ou accéder à une sortie alternative.

L’enchaînement des niveaux est pour le moins farfelu. Vous devrez emprunter des passages secrets pour vous rendre au monde suivant, alors que si vous terminez tous les tableaux normalement, vous en sauterez deux ou trois ! Or, comme on vous demande de libérer un chaton dans chaque zone, il y a intérêt à tout visiter, et donc à résoudre les énigmes tordues de la phase 2.

Tout le reste du jeu partage le même esprit décalé. L’humour potache et le style amateur font penser à un délire d’étudiants. On peut néanmoins lui accorder une certaine originalité. J’ai voulu voir jusqu’où ça irait et me suis farci l’aventure en entier (accompagné d’une solution, faute de quoi, on passe à côté des deux tiers du jeu). À la fin, j’ai plutôt eu l’impression d’avoir perdu ma journée que de m’être amusé, preuve que les idées rigolotes ne suffisent pas. Le contenu ludique est inexistant. Pour un jeu commercial ayant pris deux ans à développer, ça sent l’arnaque.

Histoire de mettre à profit mon après-midi passé à donner des coups de tête dans des briques, j’ai pris quelques photos que je vous invite à regarder , , , , , , , , , , , tra, la, la, hi, hou !

Le jeu est long à charger, si vous voyez un écran noir, attendez plus longtemps.
J’ai cru reconnaître des effets sonores provenant de Battle Chess et Little Computer People.

Vous voulez un héritier moderne ? Défi relevé…
Undertale (2015), There Is No Game: Wrong Dimension (2020), Balan Wonderworld (2021), WarioWare: Get It Together! (2021).

« Quand tout le monde sera exceptionnel, plus personne ne le sera ! »

Où le télécharger ?
Planet Emulation
The Old Computer