Bob’s Bad Day
Développeur : The Dome | Graphismes : |
| |
Éditeur : Psygnosis | Sons et musiques : |
| |
Année : 1993 | Difficulté : |
| |
Genre : Inclassable | Durée de vie : |
| |
Nombre de joueurs : 1 | Note : |
6/10 | |
Vous connaissez Sonic ? Les niveaux bonus de Sonic en particulier, où il se roulait en boule pour ramasser des pièces dans un labyrinthe qui tourne. C’est un peu la même chose ici, en plus complexe. Vous commandez la rotation de l’écran avec les touches directionnelles tout en gardant la possibilité de sauter avec le bouton de tir. En fait, c’est très comparable aux niveaux bonus de Sonic 4 (si je dois blasphémer en vous parlant d’un jeu de 2010). Signalons tout de même que le premier de ce genre est un jeu arcade, édité par Taito (Cameltry, 1989) qui a été porté sur Super Nintendo en 1993, sous le titre On The Ball.
Le concept paraît un peu trop simple et répétitif pour nous tenir captivés bien longtemps, et les commandes imprécises n’arrangent rien à l’affaire. Pourtant, on sent les efforts apportés pour renouveler l’intérêt tout au long de la centaine de tableaux du jeu, grâce à une foultitude de bonus, inverseurs de gravité, pièges, ennemis, etc. En plus, à partir du niveau 51, notre ami Bob retrouve son corps (avec lequel il était séparé, je vous renvoie à la scène d’intro) ce qui veut dire, une deuxième balle à diriger vers la sortie. Enfin, mes nerfs délicats saluent la variété des musiques, la présence de mots de passe et les continus infinis. Merci pour eux !
Après l’intro rigolote, on aurait pu s’attendre à une scène finale du même acabit. Malheureusement, c’est encore une image fixe qui vient récompenser le joueur persévérant. Pour vous faire gagner du temps, je vous la livre tout de suite : ici.
Dans le même genre, il y avait aussi LocoRoco (PSP, 2006).
|