UFO: Enemy Unknown
| Développeur : MicroProse | Graphismes : |
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| Éditeur : MicroProse | Sons et musiques : |
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| Année : 1994 | Difficulté : |
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| Genre : Stratégie | Durée de vie : |
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| Nombre de joueurs : 1 | Note : |
9/10 | |
Là-hauuut, là-hauuut, très loin dans l’espaaace, entre la Terre et Vénuuus…
Les extra-terrestres nous ont rendu visite… et ils ne sont pas nos copains. Paniqués, les gouvernements du monde ont mis leurs dissensions de côté et leurs moyens en commun pour instituer une force armée capable de lutter contre l’envahisseur : la XCom (Extraterrestrial Combat Unit). Mais la technologie humaine demeurant largement surclassée par les carboniseurs azimutés réverbérants de l’ennemi, il va falloir compter sur une prouesse de notre communauté scientifique autant que sur la témérité de nos soldats pour espérer conserver des chances de survie… Au fait, vous avez été désigné commandant de la XCom, alors au boulot !
La version américaine sur PC-DOS s’appelle X-COM: UFO Defense. Les quelques suites et remakes ont adopté la même appellation (X-COM ou XCOM). Tant qu’on est dans les explications, UFO en anglais signifie OVNI.
Le jeu se décompose en deux phases marquées mais interdépendantes. D’abord le mode « mappemonde » (Geoscape), dans lequel vous assurez la surveillance de toutes les régions du monde et ordonnez l’interception des OVNI, quand vous en trouvez. En dehors des situations d’urgence, vous prenez en charge l’installation et l’organisation de bases scientifiques et militaires, la supervision de la recherche et la préparation tactique (trouver des gros flingues, quoi). Cette partie « gestion courante » s’appuie sur quelques graphiques et tableaux financiers (rassurez-vous, on fait semblant) ainsi que sur une base de donnée détaillée et mise à jour continuellement (l’OVNIpédie), faisant le point sur vos découvertes.
La seconde phase (Battlescape) s’amorce dès que vous envoyez une équipe sur le terrain pour investiguer. Là où une soucoupe a touché le sol par exemple (toute seule, ou bien assistée par un missile, livré par l’un de vos avions de chasse). C’est là que vous vous salissez les mains, en quelque sorte. Le jeu de stratégie « de loin » se change alors en jeu de plateau au tour par tour, semblable à Laser Squad (des mêmes auteurs) ; hormis, infiniment plus étoffé, et accessoirement, beaucoup mieux présenté.
Il s’agit de déployer vos troupes et de diriger chaque soldat individuellement en dépensant des points d’actions. Vous trimballez des armes, naturellement. Présagez de vous en servir. Les échantillons (morts ou vifs) que vous ramènerez de vos expéditions tiendront lieu de matière première à vos ingénieurs pour mettre au point de nouveaux équipements, qui à leur tour bénéficieront à vos soldats.
« C’est un vrai réconfort de savoir qu’on a des amis, surtout quand ils sont bien outillés ! »
La force de ce titre, c’est la quantité pléthorique de missions et le sentiment de progression ressenti en développant sans cesse de nouvelles armes, pour péter la tête au Grand Stratéguerre ! En revanche, on se heurte toujours au même problème dans ces jeux de plateau où l’ordinateur calcule ses coups : l’effroyable lenteur d’exécution !
Le conseil du jour : munissez-vous d’un manuel pour comprendre le sens des icônes.
Sur émulateur Amiga, privilégiez l’installation sur disque dur (version AGA). J’ai eu droit malgré cela à des temps de chargement prolongés, qui ressemblaient fort à des plantages d’ailleurs, mais il suffisait d’attendre. Je recommanderais plutôt la version originale (PC), certainement plus rapide, même si je n’ai pas essayé de l’installer. Vous avez aussi le remake modernisé (affadi, pourrait-on dire) : XCOM: Enemy Unknown (2012).
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