Troddlers
Développeur : ATOD | Graphismes : |
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Éditeur : Storm | Sons et musiques : |
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Année : 1992 | Difficulté : |
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Genre : Réflexion/plates-formes | Durée de vie : |
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Nombre de joueurs : 2 simultanés | Note : |
6/10 | |
Des petits bonshommes, bêtes comme des moutons de Panurge, marchent en file indienne sans se soucier des dangers qui les entourent. Ça vous dit quelque chose ?
En vérité, Troddlers n’est pas qu’une pâle imitation de Lemmings, car il emprunte divers éléments à Solomon’s Key (Tecmo, 1986) et à Boulderdash. Trois pâles imitations pour le prix d’une !
Pour commencer, les bonshommes n’ont aucune capacité particulière, sinon marcher ; mais ils font cela très bien. Leurs semelles collent au plancher, leur permettant d’arpenter les murs à la verticale et de poursuivre imperturbablement leur défilé au plafond, tête en bas. Vous allez donc les guider par l’intermédiaire de votre avatar, un bonhomme plus gros, qui lui, a le pouvoir de faire apparaître et disparaître des blocs, à la manière du magicien de Solomon’s Key. Ces blocs servent à la fois de plates-formes et d’obstacles, influant sur la trajectoire des troddlers (les bestioles). Le nombre de blocs utilisables diffère selon le tableau, et parfois, certains produisent des effets particuliers (un bloc de glace… glisse, un bloc en forme de bombe… explose, et les classiques blocs marqués d’une flèche… se passent d’explication).
Comme dans Lemmings, des objectifs vous sont assignés avant chaque niveau : la plupart du temps, accompagner sans encombre un quota de troddlers ; parfois, ramasser un certain nombre de diamants, et d’autres fois encore, éliminer une tribu rivale (d’autres bestioles mais d’une autre couleur, ergo malfaisantes).
Mes impressions ? Le jeu est bien présenté, maniable et agréable (merci, les musiques !), au début. La difficulté augmente doucement, les niveaux s’enchaînent rapidement et se renouvellent (contrairement à un certain Timekeepers). Cependant, je reste sur ma faim. Tout est si petit si on le compare à ses modèles. Il y a beaucoup moins de monstres que dans Solomon’s Key, beaucoup moins de manières différentes de résoudre un casse-tête que dans Lemmings et moins de liberté que dans Boulderdash, les tableaux étant limités à la taille de l’écran, sans défilement. On a tôt fait de terminer les 99 tableaux du mode « un joueur ». Peut-être aurait-il été judicieux d’incorporer différents niveaux de difficulté, de pouvoir refaire les mêmes tableaux avec de nouveaux objectifs, ou de proposer un éditeur de tableaux ?
Le mode « deux joueurs » rallonge un peu la durée de vie (75 tableaux supplémentaires, en coopératif ou compétition) d’autant qu’il ne nécessite pas le recours à deux souris.
Une version Super Nintendo est sortie en 1993.
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