Premiere
Développeur : The 8th Day | Graphismes : |
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Éditeur : Core | Sons et musiques : |
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Année : 1992 | Difficulté : |
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Genre : Plates-formes | Durée de vie : |
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Nombre de joueurs : 1 | Note : |
7/10 | |
La veille de la projection de la nouvelle super-production signée Core Design, un cambrioleur s’est introduit dans leurs bureaux pour voler les précieuses bobines, sous le nez de ce pauvre Clutch Gable, alors en train de ronfler paisiblement sur sa table de montage, après avoir passé trois jours (et autant de nuits) à travailler d’arrache-pied.
Au petit matin, il reçoit un coup de fil de son producteur, qui lui demande de livrer les bandes avant la grande « première » qui aura lieu… dans quelques heures !
Mais Clutch sait où les trouver : dans les studios rivaux de Grumbling Pictures. Reste à savoir s’il parviendra à les récupérer avant la projection…
Sans surprise, le registre du cinéma est adopté dans ce jeu de plates-formes soigné graphiquement et non dénué d’idées novatrices, mais qui s’essouffle un peu sur la durée, à cause de niveaux trop longs (comme mes phrases) et d’une mécanique de jeu répétitive.
Les mondes sont construits sur deux plans, à la manière de The Magician (qui en comptait même trois, ce qui n’arrangeait rien à la confusion). Ainsi, vous pouvez éviter un ennemi qui surgit devant vous en passant au second plan, ou choisir d’emprunter l’escalier plutôt que le chemin situé devant. Ajouté à cela, des portes donnent accès à l’envers du décor (eh oui, nous sommes sur un plateau de cinéma), sorte de niveau parallèle (littéralement) qui lui aussi, exploite l’idée de profondeur. On a donc des « deux fois deux voies » qui donnent lieu à des parcours labyrinthiques et malheureusement à quelques lourdeurs dans le contrôle du personnage. On ne comprend pas bien non plus pourquoi les ennemis demeurent si statiques… enfin, on a vu pire.
J’ai bien aimé l’intro sympathique, les rencontres avec les boss particulièrement originales et aussi certaines touches cosmétiques (un niveau en noir et blanc, il fallait oser, et des références à d’autres jeux édités par Core, tels Chuck Rock, Heimdall et Wolfchild).
Enfin, une pensée émue pour les absents remarqués : les effets sonores et les mots de passe !
(Appuyez sur « Espace » à l’écran-titre pour activer les effets sonores, mais ils remplaceront la musique.)
Tant que j’y suis, appuyez sur « bas » pour dévaler un escalier en exécutant une roulade.
Sous WinUAE, je conseille la configuration suivante : « A500, 1.3 ROM, ECS Agnus, 512 KB Chip RAM + 512 KB Slow RAM ».
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