Nil Dieu Vivant alias Pharaoh
Développeur : Chip | Graphismes : |
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Éditeur : Rainbow Arts | Sons et musiques : |
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Année : 1989 | Difficulté : |
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Genre : Stratégie | Durée de vie : |
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Nombre de joueurs : 1 | Note : |
4/10 | |
Le pharaon est mort et tous ses héritiers ont disparu (présumés tués). Tous, sauf vous, à la faveur du dieu Amon-Re. Vous avez été élevé par des paysans et il est temps, désormais, de prendre la place qui vous est due, tout en haut de la pyramide euh… sociale.
Votre travail, partant de rien, ou presque : commercer le long du Nil, à l’aide de votre petit bateau ; défendre vos marchandises contre les attaques de Phéniciens ; défendre vos terres contre d’autres peuplades ennemies, parier lors des courses de chameaux. Plus tard, constituer une flotte de navires, faire fortune, puis afficher votre nouveau statut social en livrant une offrande « pharaonique » à votre temple préféré. L’autre préalable à votre ascension est le mariage. Il suffira de vous présenter au harem, les poches pleines, pour y choisir votre épouse.
Enfin, quand vous aurez acquis une position de notable, vous gagnerez accès à l’activité la plus dispendieuse : l’architecture. Vous ordonnerez la construction d’un temple dédié à la divinité de votre choix, puis un palais… En théorie. C’est mon interprétation du manuel, je n’ai pas tenu jusque-là.
J’aime bien les jeux de stratégie et de gestion, mais je n’aime pas être interrompu toutes les deux minutes par un mini-jeu exécrable, encore et encore, et voir ma partie s’achever sèchement parce que je n’ai pas su éviter je ne sais quoi, je ne sais comment, dans une fraction de seconde. Non, c’est bon. L’Égypte se débrouillera sans moi.
D’autres jeux de gestion proposent des mini-jeux, mais ils ne s’imposent pas de la sorte, et ne se montrent pas à ce point punitifs (vous échouez, vous mourrez).
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