Lionheart
| Développeur : Thalion | Graphismes : |
 | |
| Éditeur : Thalion | Sons et musiques : |
 | |
| Année : 1993 | Difficulté : |
| |
| Genre : Action/plates-formes | Durée de vie : |
| |
| Nombre de joueurs : 1 | Note : |
7/10 | |
Un méchant sorcier pas beau a volé un cristal sacré, et changé en pierre la gentille et belle copine de notre héros, Valdyn, un homme-lion aussi souple qu’une bûche congelée.
Oh la la, c’est beau… Et tout est dit.
Pardonnez la tonalité blasée, mais après Shadow of the Beast, Unreal, Wrath of the Demon, Leander et quelques autres, j’ai de plus en plus de mal à apprécier un jeu exclusivement pour la qualité de ses décors. Donc je maintiens : ils ne savaient pas faire les hack and slash sur Amiga.
Ce coup-ci, il s’agit d’aider l’ami Valdyn, homme-bûche-lion musclé, qui me fait penser à Courtemanche en haltérophile, à se dépêtrer de niveaux fantastiques en donnant des coups d’épée partout. Les commandes sont rigides et les mécaniques de jeu dépassées (en dehors des traditionnels piquants et quelques plates-formes mouvantes, n’attendez rien de sophistiqué). Alors c’est magnifique, d’accord (mention spéciale au dernier boss, quand il se transforme), mais mou, et sans originalité. Pour achever le tableau : ni mots de passe, ni sauvegarde. La manette à deux boutons est supportée, c’est déjà ça, c’est déjà ça…
Peu de temps après, sortira l’un de mes jeux favoris sur Super Nintendo : Actraiser 2, peut-être pas le meilleur exemple de maniement « souple », mais il illustre selon moi la suprématie de la console dans ce genre-là, en matière de plaisir à jouer et de technicité. Vois, joueur Amiga, ce qu’est un véritable hack and slash !
Et pour finir sur une pincée de bonne foi, si Lionheart s’était trouvé dans mon tiroir à disquettes lorsque j’étais petit, ma critique aurait été certainement bien différente.
Faute de grive, on mange du merle !
Note : Pas courant pour l’époque : deux fins, selon que vous parveniez, ou non, à secourir votre greluche.
Son ancêtre en salle d’arcade s’appelle Rastan Saga (1987).
|
