Grand Monster Slam
| Développeur : Golden Goblins | Graphismes : |
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| Éditeur : Rainbow Arts | Sons et musiques : |
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| Année : 1989 | Difficulté : |
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| Genre : Sport-arcade | Durée de vie : |
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| Nombre de joueurs : 1 | Note : |
5/10 | |
C’est une variante de la balle aux prisonniers, transposée dans un univers de fantasy (elfes, nains, orques, dragons…), inspiré du jeu Penguin-kun Wars (arcade, 1985), que vous connaissez peut-être sous l’appellation King of the Zoo (Game Boy, 1990).
Préparez un café, parce que je m’apprête à vous décrire les règles. Fallait pas cliquer, d’accord ?
La partie se joue sur un terrain rectangulaire, semblable à un terrain de tennis, moins le filet. Elle oppose deux joueurs, évoluant dans une mince bande, de part et d’autre du terrain, et occupant toute sa largeur. Lors du coup d’envoi, six « beloms » (des créatures rondes, ressemblant à des tinies, et que nous appellerons des ballons) sont alignés en bordure des deux surfaces.
Le but du jeu est de se débarrasser de tous ses ballons, en les tapant du pied pour les propulser dans le camp du voisin, tandis que celui-ci se livre à la même activité, dans l’autre sens. Pour prendre l’ascendant, vous devez viser votre adversaire, le déséquilibrer, et ainsi l’empêcher pendant quelques secondes de vous retourner des ballons.
Si vous envoyez un ballon dans les gradins, vous serez pénalisé. Une espèce d’oie (appelée pelvan) descendra d’une corde et ira se placer dans la zone du camp adverse (marquée d’un « P »), en attente d’un bon coup de pied dans les plumes. À la différence des ballons, l’oie doit être attrapée, non esquivée. En cas d’échec, trois ballons seront déplacés du camp adverse vers le vôtre. Si vous réussissez, un seul ballon fera le trajet inverse.
Les parties peuvent durer très longtemps, si aucun des deux joueurs ne parvient à neutraliser l’autre, et qu’ils continuent à s’échanger des ballons, comme des idiots. Le jeu aurait bénéficié (et ça me coûte de le dire) d’une limite de temps, à l’issue de laquelle, le joueur loti du moins de ballon dans sa surface, remporterait la manche. C’était le cas dans la version arcade.
À d’autres moments, au contraire, l’un des joueurs (souvent l’ordinateur, en tout cas, pas souvent moi) réussit à toucher son adversaire plusieurs fois d’affilée, l’empêchant de se relever. Ce dernier regarde, impuissant, tous les ballons revenir dans sa zone. De quoi péter un plomb.
Les manches sont entrecoupées de deux mini-jeux, relativement simples mais nécessitant de l’entrainement. Le premier vous demande de tenir à distance une bande de beloms énervés, disposés en cercle autour de votre personnage, à l’aide d’un long bâton, et avant que ceux-ci ne vous sautent à la figure. Dans le deuxième, il s’agit d’envoyer les beloms dans la gueule d’espèces de grenouilles (appelées faultons, si ça vous intéresse…), perchés sur des totems de différentes tailles, ce qui vous demande de jauger correctement la force de vos tirs.
L’humour et l’habillage farfelu ne cachent pas longtemps le manque cruel de variété (ainsi que d’un mode deux joueurs).
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