Golden Path
Développeur : Magic Logic | Graphismes : |
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Éditeur : Firebird | Sons et musiques : |
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Année : 1988 | Difficulté : |
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Genre : Aventure | Durée de vie : |
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Nombre de joueurs : 1 | Note : |
6/10 | |
Je ne sais pas si ce sont mes yeux ou le réglage de mon écran, mais le choix des couleurs du texte dans cette image produit un effet d’optique bien tripant. Le texte en rouge et en jaune a l’air de flotter au-dessus du texte en bleu.
Golden Path est sorti originellement sur Amstrad CPC en 1986. Il raconte la quête d’un jeune moine chinois, nommé Y’in Hsi, vers l’illumination (avant de venger le meurtre de son noble père par un usurpateur)…
C’est une sorte de point and clic avant l’heure (antérieur à Maniac Mansion), contrôlable à la souris (d’une manière assez baroque) et sans défilement d’écran. Vous devez résoudre une succession d’énigmes en utilisant les bons objets aux bons endroits.
Laissez appuyé sur le bouton gauche pour vous déplacer en direction du pointeur. Les lieux visités sont connectés par les bords de l’écran (à gauche ou à droite). Il y a souvent deux chemins possibles sur un même bord, pas du tout évidents à discerner, et que vous sélectionnez en ciblant la moitié haute ou basse de l’écran.
Le clic gauche sur votre personnage commande le ramassage d’un objet. Le clic droit permet de l’utiliser ou de le lancer dans le décor (selon la position du pointeur). Sans objet dans les mains, le clic droit déclenche une attaque (coup de pied quand le pointeur survol le personnage, coup de poing autrement). On précise que ce n’est pas un jeu d’action. Ne comptez pas résoudre tous vos problèmes à la manière d’un Pai Mei ou d’un Didi (et voilà, je viens d’épuiser toutes mes références culturelles sur la Chine).
Si le combat revêt peu d’importance, la majorité des créatures s’ingénient quand même à vous ouvrir la boîte à claques. Tâchez de surveiller votre état de santé, symbolisée par la liane en fleurs au bas de l’écran.
Le livre, en bas à gauche, sert à obtenir une description de l’environnement ; utile si vous n’arrivez pas à déchiffrer la bouillie de pixels qui vous est présentée. Cependant, pour l’époque, les illustrations étaient jugées très belles (comme la version Amstrad en son temps, si vous arrivez à le croire).
C’est enfin, de mémoire, le plus ancien jeu dans lequel j’ai pu être amené à guider un personnage non joueur, censé me suivre, d’un point A vers un point B… et ça fonctionnait aussi bien que vous l’imaginez !
En dépit des commandes archaïques, le jeu conserve un certain charme, et l’on s’habitue vite à ses rugosités. Ce n’est pas le genre à nécessiter la lecture approfondie d’un manuel, quoique les 20 pages détaillant l’intrigue, teintées de mythologie orientale (et d’un ou deux indices sur la quête, habilement glissés), fassent partie intégrante de celui-ci. Dessiner une carte pourra également vous être utile (et vous amuser).
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