Archipelagos
Développeur : Astral | Graphismes : |
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Éditeur : Logotron | Sons et musiques : |
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Année : 1989 | Difficulté : |
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Genre : Inclassable | Durée de vie : |
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Nombre de joueurs : 1 | Note : |
6/10 | |
Encore un jeu bizarre qui essaie d’appuyer son principe de jeu contorsionné sur un macrocosme fantastique. Je collectionne.
Accrochez-vous bien. Vous dirigez un esprit désincarné qui survole une île tropicale en 3D. Ce monde pas tout à fait paradisiaque se trouve corrompu par l’esprit des anciens hommes. Cela se manifeste par des espèces de tentacules sortant de terre qui déversent du sang toxique partout. On les appelle arboreal trees (arbres arboricoles ?). Cette corruption hémoglobinaire s’étend progressivement jusqu’à recouvrir toute la région. Pas très sain pour vous…
Restez accroché. Votre seule chance de salut est un obélisque, qu’il convient de détruire après avoir préalablement abattu ses sources d’énergie, représentées par des menhirs. Pour ce faire, cliquez sur les cases sur lesquelles ils sont juchés. Jusque-là, aucune difficulté, et pendant la dizaine de tableaux qui ouvrent le jeu, il vous suffira de cliquer sous des menhirs puis de trouver et d’infliger le même traitement à l’obélisque…
C’est au niveau 10 que vous découvrirez le sens de la barre d’énergie située en bas à gauche de l’écran, quand votre premier menhir refusera effrontément de s’écrouler, en émettant un « bip » assez déconcertant pour qui n’a pas lu le manuel. La réponse : votre menhir doit être relié à l’obélisque par un chemin de terre. La touche « F1 » sert à produire un petit lopin sur l’eau, au prix d’une modique quantité d’énergie. Et pourquoi ne pas employer le bouton gauche de la souris ? Trop simple aux yeux des développeurs, sans doute. J’ajoute que cette méthode permet aussi de décontaminer une surface « rouge » afin de pouvoir stationner dessus.
Accessoirement, tapez « F2 » pour afficher la carte et « F3 » pour effectuer un demi-tour rapide.
Une fois les règles de base comprises, vous voilà tranquille pour encore quelques niveaux, avant l’entrée en scène des bestioles. On commence par les nécromanciens : des yeux géants jaillissant du sol et qui grignotent lentement le littoral, jusqu’à ce que vous vous retrouviez les pieds dans l’eau (synonyme de mort) ; puis arrivent les œufs empoisonnés (je vous déconseille de vous attarder dans les parages quand ils éclosent) et enfin les âmes perdues, des petites tornades, à éviter aussi…
En dépit d’une atmosphère intéressante, due en grande partie à la musique, j’ai le sentiment qu’il manque quelque chose. Certainement de la variété, peut-être aussi du fil à retordre en début de partie (sur 9 999 niveaux, peut-être aurait-il été judicieux de nous laisser en sauter quelques-uns). Au moins, le jeu sauvegarde notre progression.
Tiens, la musique me fait furieusement penser à Au-delà du Réèl.
Il paraît que la version crackée, disponible sur l’ensemble des sites d’émulation, plante au niveau 20. Voici donc, à titre exceptionnel, une version originale avec le manuel inclus pour passer la protection anticopie (merci à Hall of Light).
Quelqu’un viendra m’apporter des oranges, j’espère ?
Si vous aimez l’ambiance, mais dans un autre genre (tir nerveux), je vous suggère Risk of Rain 2 (2019).
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