Ace Combat 2
Développeur : Namco | Graphismes : |
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Éditeur : Namco | Sons et musiques : |
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Année : 1997 | Difficulté : |
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Genre : Simulateur de vol / Arcade | Durée de vie : |
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Nombre de joueurs : 1 | Note : |
7/10 | |
Ça alors ! Un autre « couh-deh-tah » !
Ace Combat 2 est la forme aboutie de son prédécesseur, Air Combat. Si je reconnais l’intégration de séquences originales visant à apporter un peu de variété (mission d’escorte, brouillage de radar, utilisation imposée de la mitrailleuse sur certaines cibles, phases d’atterrissage), le principe de jeu demeure simpliste et répétitif, qu’on se le dise. Tout tient donc une nouvelle fois sur les à-côtés, l’habillage, l’illusion d’incarner un as de l’air aux dents blanches, grosses lunettes d’aviateur sur le nez, mâchant du chewing-gum en prenant un air de poseur. Et sur ce plan, c’est une réussite totale.
La principale amélioration que je retiens, c’est la modélisation du manteau nuageux, à haute altitude, que je ne me lasse jamais de traverser, à chaque mission. Ça ne sert à rien, mais le spectacle de survoler les nuages à toute vitesse, après un brusque changement de lumière (surtout lorsqu’il pleut, en dessous), justifie le détour en toute occasion.
Graphiquement, les décors sont plus détaillés, et ce n’est pas seulement un plaisir pour les yeux, mais une incitation à jouer avec la géométrie : slalomer entre les gratte-ciels, entre les piliers d’un pont suspendu… Les missions ne sont que prétextes à faire n’importe quoi. Notez au passage l’inclusion d’une fonction replay afin d’admirer vos plus belles cascades.
Dernier point notable, les briefings de mission, dans le plus pur style des années 90 : une énorme flèche, jaune vif, parcourt une carte en 3D, accompagnée d’effets visuels exubérants, dignes d’un générique de journal télévisé. Par-dessus, l’instructeur vous parle d’une voix de Gigachad, avec un accent américain à couper au couteau… Pas de doute, l’habillage tient solidement.
Le jeu comprend 30 missions au total (certaines cachées), 17 avions de base, puis 7 avions spéciaux, uniquement accessibles après avoir terminé le jeu une première fois. Il y a également des médailles à collectionner, en abattant des pilotes d’élite, qui donnent encore motif à rejouer. Enfin, le stick analogique est pris en charge.
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