| Système : PlayStation/PC | Graphismes : |
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| Éditeur : Capcom | Sons et musiques : |
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| Année : 2000 | Difficulté : |
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| Genre : Action/plates-formes | Note : |
6/10 |
Sigma tente une fois encore de précipiter la fin du monde, en écrasant sur Terre la plus importante colonie lunaire : Eurasia. Nos deux chasseurs n’ont que 16 heures pour réparer le canon Enigma, seul moyen de détruire l’astéroïde avant la collision…
Mega Man X5 reste fidèle à son aîné. Graphiquement, ils sont très semblables (qui s’en plaindra), et les musiques techno collent parfaitement à l’esprit du jeu.
La maniabilité a quelque peu évolué : X et Zero peuvent se baisser, s’accrocher à des cordes ; les bonus sont encore plus nombreux (au point d’être un tantinet perdu), et surtout, X endosse dès le début l’armure ultime de Mega Man X4. Ça veut dire airdash et X-buster amélioré à volonté !
Ils ont introduit une nouvelle bande de personnages absolument transparents, des prototypes de shōnen : un péteux antipathique (Dynamo), un médecin taciturne (Lifesaver), un mécano (Douglas), une nénette incapable de se taire cinq minutes (Alia), un chef qui cheffe (Signas). Il ne manque que le rigolo de service, mais je suppose qu’ils voulaient garder l’ambiance aussi sombre et dramatique que possible. Je la trouve générique et froide…
Bon point tout de même pour les différentes scènes de fin proposées, selon le héros choisi et si l’avant-poste s’écrase ou non. Rassurez-vous, quoi qu’il arrive, on aura droit à notre duel attendu entre X et Zero. Ce dernier pourra même devenir Maverick si vous vous débrouillez « bien ».
Mega Man X5 a été pensé pour servir de conclusion à la série, ce qui explique l’épilogue un peu plus travaillé (mélodramatique) que d’habitude. Plus tard, Capcom changera d’avis et sortira Mega Man X6, en usant d’une pirouette scénaristique.
Les clins d’œil aux jeux précédents sont nombreux (anciennes musiques remixées, on entend reparler de Launch Octopus, Magma Dragoon, Colonel, et bien sûr de Wily). Enfin, les noms des huit boss ont été modifiés dans les versions occidentales du jeu (en anglais), en hommage aux membres du groupe de rock américain Guns n’ Roses.
Quelques bémols. D’abord, les splendides animations du précédent opus (intro et nombreuses scènes en dessin animé) ont laissé la place à des images figées, et les voix ont elles aussi disparu au profit de dialogues textuels interminables. Par rapport à celle de Megaman X4, la scène d’introduction paraît bien fade, et les séquences de fin font penser à un jeu Super Nintendo, ce qui est très frustrant.
Ensuite, je trouve certaines mécaniques de jeu trop complexes (tout comme certains méandres tortueux du scénario, dont je vous passe les détails). Trop d’armures, trop de dialogues ininterruptibles, trop de conditions pour terminer le jeu à 100 %, trop d’éléments déclencheurs imprévisibles (ou aléatoires ?) qui influent sur le dénouement. Je ne comprends pas cette espèce de debriefing abscons, à la fin des missions, où l’on nous propose le choix entre deux objets sans nous dire ce que c’est (et sans nous laisser revenir sur ce choix après !). Bref, je regrette la simplicité de Mega Man X4, en plus de ses animes.
Et pourquoi le niveau de difficulté est affiché en permanence pendant le jeu ? Vous voyez cette icône verte sur la quatrième capture d’écran ? On ne peut pas l’enlever. C’est idiot.
Pour finir, sachez qu’à l’instar de Mega Man X6, des amateurs insatisfaits ont implémenté des modifications substantielles dans un patch : partage des power-ups entre les deux protagonistes, possibilité de conserver les deux objets à la fin des niveaux, de sauter les scènes cinématiques, et non des moindres : de couper le sifflet d’Alia !
Ordre proposé :
Grizzly Slash (Crescent Grizzly) > Duff McWhalen (Tidal Makkoeen) > Squid Addler (Volt Kraken) > Izzy Glow (Shining Hotarunius) > Dark Dizzy (Dark Necrobat) > The Skyver (Spiral Pegacion) > Mattrex (Burn Dinorex) > Axel the Red (Spike Rosered)
