Système : PlayStation | Graphismes : |
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Éditeur : Capcom | Sons et musiques : |
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Année : 1996 | Difficulté : |
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Genre : Action/plates-formes | Note : |
8/10 |
Une bataille fait rage dans l’espace, entre deux créatures cybernétiques nimbées de lumière. L’une est bleue, l’autre violette. Dans un dernier assaut, elles se percutent de plein fouet. La dernière semble avoir été tuée par l’impact, car l’aura violacée qui l’entourait s’est éteinte, puis toutes deux s’écrasent sur Terre…
Au même moment, dans la ville, Mega Man et Bass se livrent à leurs chamailleries habituelles, quand Roll les interrompt soudain. Elle porte un message du Dr. Light pour Mega Man. Celui-ci lui demande de se rendre sur une île déserte le plus vite possible. Une étrange météorite s’y est écrasée, de laquelle émane une inquiétante source d’énergie.
Hélas, Mega Man arrive trop tard. Il voit Wily s’enfuir, emportant avec lui une précieuse relique extra-terrestre, qui n’est autre que le robot violet. Dans le cratère, gît la deuxième créature, inconsciente…
Megaman 8 est le premier épisode sur PlayStation (porté sur Saturn en 1997). Le jeu est entrecoupé de superbes scènes en dessin animé (j’aime beaucoup les doublages en anglais, assez kitsch, mais ça n’a pas l’air d’être une opinion partagée par les anglophones). De plus, les boss se fendent de répliques « parlées » amusantes. Cela fait beaucoup de bien à l’ambiance.
On retrouve bien sûr Bass et Treble, les huit éternels maîtres-robots, Roll, Rush et les autres créations de Light. Mega Man est épaulé par Duo, un robot extra-terrestre résolu à annihiler l’evil energy (l’énergie maléfique) mystérieusement arrivée sur Terre. Enfin, les niveaux sont parsemés de gros boulons (bolts), plus ou moins cachés, qu’il convient de collecter, puis de rapporter à Auto et Roll afin qu’ils nous les changent en bonus.
Évoquons maintenant les « expérimentations » coutumières :
- Mega Man a appris à nager. Il oubliera dans le jeu d’après.
- Des passages en shoot’em up ont été intégrés, assez proches de R-Type et pas trop désagréables (ni prolongés…).
- Rush se transforme en moto en une ou deux occasions.
- Et… il fallait que ça arrive, on nous impose d’atroces séquences sur un surf des neiges, associées à un défilement d’écran forcé. D’ailleurs, si vous ne saviez pas comment chauffer un joueur de Mega Man en quatre mots : « Jump ! Jump ! Slide ! Slide ! »
Notez que la version Saturn apporte de menus changements, parmi lesquels, l’inclusion de deux anciens maîtres-robots : Cut Man et Wood Man.
Ordre proposé :
Tengu Man > Clown Man > Grenade Man > Frost Man > Sword Man > Search Man > Astro Man > Aqua Man