Wonderboy in Monsterland
| Développeur : Images Design | Graphismes : |
 | |
| Éditeur : Activision | Sons et musiques : |
| |
| Année : 1989 | Difficulté : |
 | |
| Genre : Plates-formes | Durée de vie : |
| |
| Nombre de joueurs : 1 | Note : |
6/10 | |
Wonder Boy est un jeu de plates-formes japonais sorti sur arcade en 1986. Son adaptation NES, Hudson’s Adventure Island, a donné naissance à une série dérivée très chouette.
La suite de Wonder Boy, Wonder Boy in Monster Land (arcade, 1987), parfois appelée Super Wonder Boy, ajoute une pincée de jeu de rôle : de l’argent à collecter, des magasins à visiter pour s’approvisionner en équipement, quelques dialogues et des décors médiévaux.
Sous ses abords désuets et enfantins se cache un titre vraiment dynamique et inventif, infiniment plus amusant, pour moi, que les beaux jeux occidentaux comme Leander, Lionheart ou Unreal. Pourquoi ? Parce qu’il y a du rythme ; parce que notre personnage évolue, s’achète des armes et des pièces d’armure ; parce que l’intérêt est sans cesse ravivé par la découverte d’un nouvel objet, d’un nouveau monstre.
Son portage un brin tardif sur Amiga se distingue peu des versions Atari, NES et Master System. L’interface hideuse mange une grande partie de la surface de jeu, les temps de chargement m’exaspèrent ; privilégiez donc la version arcade sur émulateur.
Entre-temps, la série s’est perpétuée avec Wonder Boy 3: Monster Lair (arcade, 1988), Wonder Boy 3: The Dragon’s Trap (Master System, 1989), Wonder Boy in Monster World (Mega Drive, 1991), Monster World 4 (Mega Drive, 1994) et dernièrement, Monster Boy and the Cursed Kingdom (PC, 2019).
Sans parler des différents portages et compilations, accompagnés de variations dans les titres, pour nous embrouiller davantage… C’est pas cohérent, c’est japonais !
Signalons enfin la sortie d’un remake particulièrement soigné, du titre de la Master System : Wonder Boy: The Dragon’s Trap (2017), ainsi qu’une contref un hommage, pardon : Aggelos (2018).
|
