Treasure Trap
| Développeur : Doodlebug | Graphismes : |
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| Éditeur : Electronic Zoo | Sons et musiques : |
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| Année : 1990 | Difficulté : |
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| Genre : Réflexion/plates-formes | Durée de vie : |
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| Nombre de joueurs : 1 | Note : |
6/10 | |
Rame, rame sur ton bateau
Avance doucement sur l’eau
Soyons heureux et joyeux
La vie est un rêve merveilleux
J’ai besoin d’un verre…
C’est une chasse au trésor, comme son nom l’indique. On vous a envoyé, en tenue de scaphandrier, fouiller l’épave d’un navire de commerce, l’Esmeralda. Une mission périlleuse, compte tenu de la faune particulièrement nocive : crabes, étoiles de mer, méduses, et même des grosses bulles… mangeuses d’homme. Mais la récompense est à la hauteur du risque : des lingots d’or sont disséminés un peu partout, qu’il vous appartient de baluchonner avant que votre jauge d’air ne descende à zéro. De temps en temps, l’exercice demandera un léger effort de réflexion, comme pousser une caisse et monter dessus. Rude, je sais !
On pourrait considérer ce jeu comme un croisement entre Knight Lore pour la vue isométrique, Manic Miner pour la collecte d’objets et Sokoban pour la composante intellectuelle… à base de caisses. Enfin, si vous me demandez mon avis, la seule dimension stratégique consiste à trouver, au terme d’innombrables essais et erreurs, l’ordre optimal dans lequel visiter les salles et glaner les ressources (clés et bouteilles d’oxygène, notamment). Cela sollicite moins votre intelligence que votre patience, et surtout votre capacité à prendre des notes. Sachez, par ailleurs, que vous ne pouvez transporter que trois clés à la fois (syndrome Resident Evil), ce qui augure de palpitants allers-retours…
Personnellement, j’aime beaucoup ce genre de jeux, notoirement frustrants, en 2D (Willys Weirdy Nightmare), à condition de ne pas me sentir floué par des insuffisances du programme. Ici, la 3D pose quelques problèmes de visibilité, notamment pour situer les ennemis en « lévitation » (sous l’eau), ou masqués par un objet. Difficile également de leur échapper, notre bonhomme n’étant pas un parangon d’agilité, sans parler de sa tendance à rester planté devant l’embrasure des portes. Malgré ces imperfections, l’ambiance sympathique, à l’image de l’intro, devrait contenter sans peine les nostalgies des jeux 8 bits à l’ergonomie « rustique ».
Quelques commandes à connaître : touche « D » pour ramasser une clé (il faut se trouver dessus), « S » pour faire appel à un petit poisson sanguinaire qui boulottera tous les ennemis à l’écran, et « M » (« ? » sur clavier azerty) pour afficher une carte (uniquement lorsque le « M » clignote en haut à gauche de l’écran).
Un dernier conseil, si vous rencontrez des gamines un peu blêmes, trimballant des seringues géantes… rebroussez chemin !
Et si vous aimez vraiment les caisses : Bonfire Peaks (2021).
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