Theme Park
Développeur : Bullfrog | Graphismes : |
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Éditeur : Electronic Arts | Sons et musiques : |
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Année : 1994 | Difficulté : |
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Genre : Gestion | Durée de vie : |
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Nombre de joueurs : 1 | Note : |
8/10 | |
Le rêve de tous les enfants ! Bâtir et gérer son propre parc d’attractions, de A à Z, du tracé des grands-huit à la quantité de sel dans les frites ! Le but du jeu est bien évidemment de gagner de l’argent (course à la rentabilité), et dans une moindre mesure, satisfaire le client en lui offrant des attractions spectaculaires et des toilettes propres. Le niveau de complexité est paramétrable. Si tout ce qui vous intéresse, c’est dessiner des montagnes russes, vous pouvez vous adonner à cela en optant pour le mode « bac à sable ». Si au contraire, vous préférez suivre la logistique et consulter des tableaux de chiffres, réglez le curseur du réalisme au maximum et entrez des deux pieds dans la sphère financière : les négociations sociales et commerciales, la recherche et le développement, les transactions en bourse, et j’en passe…
Theme Park est une simulation unique au graphisme agréable, très riche dans son contenu mais en même temps très facile à aborder grâce à un tutoriel simple, et ponctué d’animations humoristiques. Néanmoins, victime d’un excès d’ambition sans doute, ou trop en avance sur son temps, elle pâtit de sérieux problèmes techniques. À mesure que le parc grandit, les bugs et plantages s’accumulent, et le jeu ralentit de plus en plus. Pire, dès que l’on rentre un tant soit peu dans le détail (par exemple, spécifier un chemin aux agents de surface), on s’arrache les cheveux en essayant vainement d’obtenir le comportement voulu, et jouer dans ces conditions devient extrêmement frustrant.
Malgré l’attrait réel en début de partie, je garde un très mauvais souvenir de ce jeu, parce que je le quitte toujours dans un accès de rage, après qu’une de mes attractions a explosé subitement, tandis que mes cohortes de techniciens regardaient le ciel en s’empiffrant de sandwichs…
Quant à la bande-son : quatre notes jouées en boucle, et par-dessus, les malheureux bruitages restituent fidèlement l’activité des visiteurs du parc. Tenez, les miens par exemple : vomissent, partout, tout le temps.
Deux suites ont suivi sur PC : Theme Park World (1999), puis Theme Park Inc (2001).
Voir aussi la série des Rollercoaster Tycoon (PC, 1999-2004), et bien sûr, son cousin Theme Hospital (PC, 1997).
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