Seven Cities of Gold
Développeur : Digital Creations | Graphismes : |
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Éditeur : Electronic Arts | Sons et musiques : |
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Année : 1985 | Difficulté : |
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Genre : Stratégie | Durée de vie : |
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Nombre de joueurs : 1 | Note : |
6/10 | |
Le portage flemmard d’un jeu Commodore 64 de 1984 (originaire de l’Atari 8 bit), inspiré du mythe des cités d’or. Un titre notable néanmoins, pour son vaste monde à explorer et la liberté offerte dans cette visée.
Vous êtes un conquistador de la fin du xve siècle, à la tête d’une flotte de navires et en quête du Nouveau Monde, synonyme de gloire et de richesses… ou plus vraisemblablement : tempêtes, naufrage, scorbut.
L’étape de la « découverte » s’avère triviale. Il suffit de mettre le cap dans une quelconque direction, et d’attendre de « heurter » un rivage. Le jeu dispense très peu d’indications et c’est voulu. C’est votre boulot de vous orienter et de dessiner une carte. Une fois la terre en vue, débarquez, à la tête d’un groupe expéditionnaire, en prenant soin d’emmener assez de provisions. Vos destinations privilégiées sont les villages autochtones. Lorsque vous visitez l’un d’eux, le jeu se change en espèce de simulation de rugby. Les villageois se ruent sur vous, de toutes parts, vous laissant deux options : essayer de les éviter, trouver le chef du village et lui offrir une partie de votre cargaison, jusqu’à ce qu’il accepte de troquer avec vous ; ou bien, buter tout le monde, piller le village et assumer les conséquences…
La vraie difficulté se manifeste après plusieurs heures d’exploration terrestre, quand les vivres vinrent, vinrent, vinrent à manquer… Ohé, ohé, matelot… Matelot, où t’as encore parqué ton bateau…
La prochaine étape consiste à retourner dans votre port d’origine, en Espagne, pour vous réapprovisionner, recruter plus de bras et sauvegarder. N’oubliez pas de rendre compte de vos découvertes à votre bon roi, avant de repartir, inlassablement, ratisser une autre portion du continent.
Quand vous aurez tout vu, il y aura toujours l’option de générer un nouveau, Nouveau Monde, de manière aléatoire. C’est l’un des premiers exemples de « génération procédurale », doublé d’un monde ouvert, et nanti d’une forme élémentaire de cartographie automatique. Excusez du peu !
Une version remastérisée, plus belle bien que fortement remaniée, est sortie sur PC en 1993.
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