Questron 2

Questron 2 Questron 2 Questron 2 Questron 2

Développeur : WestwoodGraphismes :
Éditeur : SSISons et musiques :
Année : 1988Difficulté :
Genre : Jeu de rôleDurée de vie :
Nombre de joueurs : 1Note : 5/10


La suite de Questron (1984), sorti sur l’ancienne génération d’ordinateurs (8 bits).

Le précédent épisode vous a laissé un grimoire maléfique entre les mains, arraché de celles du sorcier Mantor, dont vous ne savez comment vous débarrasser. Le grimoire est indestructible, et la Crevasse du Destin, dans l’état déplorable que l’on sait depuis le départ du tôlier…

Qu’à cela ne tienne, votre copain, gentil magicien Mesron, vous envoie dans le passé, éliminer les six sorciers maléfiques qui ont co-écrit l’encombrant bouquin. Ce faisant, il vous déleste de votre équipement, votre or, vos titres et toutes vos aptitudes durement acquises, l’espiègle !

Vous vous retrouvez, pour ainsi dire, comme Arnold : tout nu, dans un quartier zonard, obligé de frapper à toutes les portes en demandant « Sarah Connor ? ». La petite différence, c’est que vous tenez plus du fil à beurre que de Mister Univers. J’ignore si j’ai créé mon personnage comme il fallait, mais avec 200 points de vie, il se fait trucider par le premier monstre venu et je n’ai pas trouvé d’autre façon d’avancer dans le jeu que de tricher au casino. Les combats ne rapportent pas de points d’expérience, seulement de l’or, et pas assez pour compenser les frais de guérisseur.

En dehors de ce problème, le jeu est simple à manipuler, mais également très limité. Il n’y a qu’un seul héros jouable, dirigé au clavier ou à la souris, au pseudo tour par tour (l’ordinateur n’attend pas si vous ne jouez pas assez vite). L’interface est claire et facile à utiliser, les combats se mènent en cliquant bêtement sur un bouton ; les dialogues se résument à quelques lignes, voire quelques mots. Les villages et leurs résidents, du reste, se ressemblent tous.

La carte présente les paysages habituels (plaine, forêt, montagne), abritant des monstres spécifiques à chaque environnement, et vulnérables, dit-on, à une arme donnée (je ne survis pas assez longtemps pour en être certain). Il existe une dizaine d’armes n’apportant pas la moindre différenciation, sinon en termes statistiques. Les sorts s’avèrent plus efficaces, mais ils s’achètent, eux aussi, et il faut savoir où les trouver. Les pièces d’or, ressource essentielle dans ce jeu, prennent énormément de temps à accumuler, surtout au début. Je me sens contraint de passer ma vie au casino, ce qui devrait être une option facultative, pas le ressort principal !

Sachez que vous gagnez des niveaux (et des « rangs ») uniquement en parlant à Mesron (magicien espiègle), après avoir accompli des tâches qui vous avanceront dans votre quête (lui rapporter un objet unique, le plus souvent), et ce n’est qu’une fois un niveau passé que les marchands à travers le monde vous fourniront de nouveaux équipements.

D’après ce que j’ai lu, il existe des donjons en « 3D » (affichant une mini-représentation à la première personne dans une vignette occupant un tiers de l’écran), incorporant même un système de carte automatique. Ne vous emballez pas, le premier donjon ne sera découvert qu’après des heures et des heures d’errance, quelque part dans le second continent. Je n’ai pas tenu jusque-là.

Enfin, je n’ai pas rencontré d’énigme à proprement parler, à part me demander ce que le jeu attendait de moi, et pourquoi je continuais à y jouer.

Si l’aventure vous tente malgré tout, je vous conseille de vous procurer un manuel. Non pas que les commandes posent la moindre difficulté, mais sans un début de trame, vous tournerez en rond sans savoir quoi faire. Je suspecte que 90 % de l’histoire vous soit narrée par le manuel, comme c’est souvent le cas dans ces anciens jeux de rôles à l’espace-mémoire compté.

D’autres images , et .

Où le télécharger ?
Planet Emulation
The Old Computer