BattleTech
Développeur : Westwood | Graphismes : |
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Éditeur : Infocom | Sons et musiques : |
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Année : 1989 | Difficulté : |
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Genre : Jeu de rôle | Durée de vie : |
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Nombre de joueurs : 1 | Note : |
7/10 | |
Suivez les pas de Jason Youngblood, jeune pilote de mécha (un robot géant armé, fer de lance de l’armée du futur) et fils d’un illustre officier. Alors qu’il termine sa formation militaire, une guerre éclate soudainement, et il se trouve chargé d’organiser la résistance face à une armée d’invasion sanguinaire (pourvue elle aussi de puissants méchas)…
De son nom complet BattleTech: The Crescent Hawk’s Inception, ce titre de science-fiction est établi sur le jeu de rôle « plateau » du même nom (duquel sera dérivée la série MechWarrior), qui se présente avec une carte du monde à quadrillage hexagonal, des figurines et des dés.
L’entraînement du jeune Jason est l’occasion de vous familiariser avec l’interface quelque peu primitive et les commandes au clavier (je vous conseille d’utiliser le pavé numérique pour vous déplacer en diagonale). Les premiers pas sont fastidieux, puisqu’il s’agit de faire des allers-retours entre le centre d’entraînement et la bourse et de rentrer inlassablement les mêmes codes de protection anticopie, indiqués sur la fiche technique du mécha (incluse dans le manuel, qui est téléchargeable sur Hall of Light).
Après l’attaque, n’ayant pas pensé à consulter la carte, je me suis perdu dans le vaste monde (vaste et désert), et me suis vu longer un bord de mer uniforme sur des kilomètres en repensant à Bermuda Project. Ce n’est pas un compliment.
Heureusement, une fois trouvé la seconde ville et renoué avec le fil du scénario, le plus dur est derrière soi. L’histoire qui se développe est intéressante et bien écrite, les dialogues amusants et pas mièvres. De plus, à partir du moment où l’on rencontre notre premier équipier, les combats tactiques au tour par tour prennent tout leur sens. En dépit d’un maniement assez laborieux, surtout au début, la patience finit par payer.
Quelques conseils pour la route :
- En combat, il est nécessaire de se déplacer tout le temps pour tirer. C’est comme ça.
- Quand vient le moment d’acheter des armes, veillez à n’en prendre qu’une seule (la seconde remplace la première, et si la première coûte 1500 crédits…).
- Le temps s’écoule même si vous êtes à l’arrêt (et des combats peuvent avoir lieu), inutile donc de faire les cent pas devant la bourse.
À mes yeux, certaines limitations empêchent BattleTech de figurer au rang des classiques : il est trop facile d’esquiver les combats, trop facile aussi de gagner beaucoup d’argent en jouant en bourse (juste après avoir sauvegardé), et enfin, on ramasse bien trop peu d’équipements et d’objets, sans moyen de les revendre, qui plus est.
Une suite plus orientée stratégie sortira sur PC-DOS : BattleTech: The Crescent Hawk’s Revenge (1990).
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