The King of Chicago
| Développeur : Master Designer | Graphismes : |
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| Éditeur : Cinemaware | Sons et musiques : |
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| Année : 1987 | Difficulté : |
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| Genre : Aventure-arcade | Durée de vie : |
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| Nombre de joueurs : 1 | Note : |
7/10 | |
Chicago, 1931. Al Capone est en prison. C’est le moment pour des gangsters jeunes et ambitieux tels que vous de s’émanciper !
Vous incarnez Pinky Callahan, membre d’un gang mineur des quartiers Nord. Celui-ci rêve d’évincer son vieux chef et de conquérir la ville entière…
Les créateurs de Defender of the Crown nous offrent l’un de leurs premiers films interactifs (un genre qui fera leur renommée), sur le thème de la guerre des gangs à la fin de la Prohibition.
Le contrôle du personnage est très limité : vous choisissez avec la souris la réplique qui vous convient durant certaines phases de dialogue, et des mini-jeux extrêmement simples prennent le pas lors des scènes d’action. Ceux-ci consistent le plus souvent à déplacer le canon de votre revolver ou une mire devant une cible dans un laps de temps très court.
L’attrait du jeu repose principalement sur son atmosphère, avec une galerie de personnages typiques des films de gangsters : la bimbo dépravée (et vénale), l’homme de main ballot, le gamin des rues fouineur, la mama bigote…
Concrètement, vos choix portent sur les différentes façons de faire fructifier vos affaires et d’abattre vos ennemis. Pour gagner de l’argent, tout est bon : bars clandestins, extorsion, jeux d’argent. Mais les charges sont lourdes également ; à commencer par votre pouliche à entretenir, vos hommes à tenir sous contrôle, les forces de l’ordre et les politiques à soudoyer. Attention enfin aux tentatives d’assassinat sur votre personne, ces séquences ont tendance à surgir à l’improviste (souvent après un temps de chargement, à l’occasion duquel vous êtes parti vous préparer un café…) et elles se résument à tuer ou être tué en quelques secondes.
On pourrait penser que les développements de l’histoire découlent d’une stratégie savante. C’est en partie vrai, même si le hasard joue aussi un rôle important, il me semble. Vous découvrez ainsi de nouvelles scènes à chaque partie en diversifiant vos décisions, mais le tronc du scénario demeure identique, et la lassitude point rapidement.
C’est le genre de jeu qui bénéficie beaucoup de l’émulation : les temps de chargement se voient considérablement réduits et la possibilité de sauvegarder à tout moment apporte un grand confort lors des séquences d’arcade. Il était particulièrement décourageant à l’époque de devoir tout recommencer à la moindre erreur.
J’ai entendu dire que The King of Chicago était ressorti sur téléphone portable mais que des problèmes d’ergonomie rendaient les mini-jeux hasardeux.
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