Enemy: Tempest of Violence
| Développeur : Anachronia | Graphismes : |
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| Éditeur : Alive | Sons et musiques : |
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| Année : 1997 | Difficulté : |
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| Genre : Action/plates-formes | Durée de vie : |
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| Nombre de joueurs : 2 simultanés | Note : |
8/10 | |
Trois vaisseaux extra-terrestres furent découverts au voisinage de Mars. On envoya logiquement quelques dizaines de scientifiques, escortés par des troupes de soldats, pour fouiner à l’intérieur et toucher à tout. Bien logiquement encore, ces soldats se firent massacrer par on ne sait quoi, et les scientifiques survivants vous supplièrent de venir les secourir… Pas de panique, vous voilà, assisté d’un pistolet… non chargé.
Vous vouliez des munitions aussi ?
La grande qualité de ce jeu réside dans sa mise en scène cinématographique. On commence par beaucoup d’exploration dans des couloirs déserts, puis la tension monte progressivement. On bute sur les premiers cadavres, baignant dans leur sang, la musique change et s’adapte à chaque nouvelle situation : rencontre avec les premiers survivants, et peu après, avec les premiers aliens hostiles. C’est ainsi que la visite flâneuse des premiers temps se transforme en mission d’infiltration oppressante : éviter la confrontation avec un ennemi mieux armé, escorter des civils errants avant la fin du compte à rebours, saboter de grosses machines clignotantes (le carnage à l’arme lourde vient plus tard, patience !).
L’histoire se développe ainsi sur une trentaine de niveaux, ponctués d’évènements inattendus, et ouverts par des briefings textuels sur un fond sonore angoissant. Par ailleurs, les fans de Jean-Michel Jarre apprécieront la musique d’introduction.
Attention, le jeu a l’air de planter si le deuxième lecteur de disquettes est en marche. Un conseil pour la route, si vous êtes bloqué : visez les yeux !
Une seconde version « optimisée » (plus facile, offrant davantage de temps, plus de munitions, et prétendument moins de fautes d’orthographe) est sortie en 2011, puis une suite, Enemy 2: Missing In Action, en 2013.
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