Empire: Wargame Of The Century
| Développeur : N/A | Graphismes : |
 | |
| Éditeur : Interstel | Sons et musiques : |
| |
| Année : 1988 | Difficulté : |
 | |
| Genre : Stratégie | Durée de vie : |
| |
| Nombre de joueurs : 3 alternés | Note : |
6/10 | |
L’adaptation d’un des tout premiers jeux de guerre sur informatique, développé dans les années 70 sur PDP-10 (un ordinateur de laboratoire de six tonnes). La première version date de 1977, elle ne comprenait pas d’interface graphique, seulement du texte (carte représentée par des caractères d’imprimerie). Son succès (universitaire d’abord, puis commercial, à partir de sa publication sur PC-DOS en 1984) engendra plusieurs variantes et portages.
Le but du jeu consiste à étendre son territoire au sein d’un vaste archipel, en capturant des villes, en produisant des chars et en organisant leur transport par bateau (puis la défense de ces derniers par de plus gros bateaux). Parallèlement, des avions vous aident à faire de la reconnaissance, bien que leur champ d’action s’avère limité sans un point d’attache (ville alliée ou porte-avions).
Sachez qu’une partie peut durer très longtemps (plusieurs heures à plusieurs jours) car la carte est immense et les unités se déplacent à tour de rôle par sauts de puces, case après case. Évidemment, les délais augmentent à mesure que l’on acquiert des unités. C’est pourquoi, il est important d’apprendre à utiliser le mode « survey », pour mettre en pilotage automatique celles dont on ne se sert pas et éviter de perdre du temps à les passer en revue éternellement. Il est également possible de programmer des déplacements sur plusieurs tours (de façon groupée si vous voulez), de planifier des routes aériennes pour transférer automatiquement des avions nouvellement produits vers le front, et enfin, d’ordonner à des navires de servir d’escorte et n’avoir plus à gérer que les mouvements du bâtiment de tête.
Par bonheur, toutes ces fonctions sont accessibles grâce à des menus lisibles et en nombre réduit, ne nécessitant pas de recourir au manuel.
Plusieurs cartes sont fournies, mais vous pouvez aussi en générer aléatoirement ou concevoir les vôtres à l’aide de l’éditeur. Compte tenu de leur extrême simplicité (cases vertes pour la terre, cases bleues pour l’eau), cela ne présente pas un intérêt foudroyant à mes yeux. Saluons, en revanche, le soin porté sur l’ergonomie, qui confère au titre un certain attrait en dépit du poids des années.
|
