Curse of Enchantia
| Développeur : Core | Graphismes : |
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| Éditeur : Core | Sons et musiques : |
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| Année : 1992 | Difficulté : |
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| Genre : Aventure | Durée de vie : |
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| Nombre de joueurs : 1 | Note : |
6/10 | |
Il était une fois, dans le pays d’Enchantia, une sorcière maléfique en quête de jeunesse éternelle. Elle enleva un garçon, Brad, afin de s’en servir d’ingrédient secret pour une potion rajeunissante (l’histoire ne précise pas de quelle façon !).
C’est un jeu d’aventure classique à la souris où l’on clique dans le décor et sur des icônes pour résoudre des énigmes. Le ton est humoristique, l’interface relativement simple à comprendre et à utiliser (quoique je trouve les icônes en surnombre). Les objets que l’on rencontre ne sont pas toujours reconnaissables, aucune description ne vient à notre secours, alors nous sommes amenés à essayer toutes les combinaisons sans savoir ce que l’on fait ni pourquoi. Enfin, l’absence de dialogue nuit à l’ambiance. On résout des énigmes à la chaîne sans se sentir concerné.
En dehors du fait de se voir bloqué tout le temps (inhérent à ce type de jeux), il n’y a ni limite de temps ni aucun risque de mourir. C’est plutôt une bonne chose. Et le déroulement linéaire devrait convenir aux débutants (pourvus d’un très fort esprit décalé !).
Ma principale critique tient au nombre d’actions pour manipuler les objets : une dizaine ! Je pense qu’ils auraient pu tous les regrouper en un seul bouton que j’aurais appelé bêtement « utiliser un objet ». Je suis resté bloqué des heures au début du jeu, dans une cave, et la solution m’a révélé qu’il fallait placer un objet dans un trou dans un mur, chose que j’avais vainement essayé d’accomplir en cliquant sur l’icône « introduire ». Ça paraît logique ? Eh bien non, le jeu attendait l’action « lancer » (il s’agit de l’énigme pour récupérer la bobine de fil, si vous voulez savoir).
Un autre détail qui montre que le jeu n’a pas été testé sérieusement : le bouton « Son », qui doit servir à sélectionner les options sonores, ne fonctionne pas. Tournez-vous donc vers la version PC afin d’entendre la musique. En plus, elle supporte davantage de couleurs.
Sa « presque suite » est sortie en 1994 sur PC-DOS et Amiga, sous le titre Universe.
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