City Defence
Développeur : N/A | Graphismes : |
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Éditeur : Kingsoft | Sons et musiques : |
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Année : 1987 | Difficulté : |
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Genre : Arcade | Durée de vie : |
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Nombre de joueurs : 2 alternés | Note : |
5/10 | |
Cela va faire 20 ans que j’évoque les grands noms de l’arcade à travers leur adaptation Amiga. Il m’en manquait un : Missile Command (arcade, 1980).
Il s’agit de protéger des villes en proie à un bombardement nucléaire, à l’aide de batteries antimissiles (aux munitions comptées). Vous manipulez une mire pour viser et abattre les engins mortels qui vous assaillent, en anticipant le temps de parcours de vos fusées. Arrivées à l’endroit dans le ciel marqué par votre mire, elles explosent en vol, effaçant tout objet hostile dans un court rayon.
Le jeu est très anxiogène, d’abord par son thème contemporain, pas étranger au contexte de Guerre Froide. Les ennemis ne sont pas de traditionnelles soucoupes volantes mais des avions et des missiles de croisière, représentés par des petits points, sans autre enjolivement qu’une trainée de pixels, laissant voir leurs trajectoires, leur vitesse et leur nombre (qui devient rapidement ingérable).
Ensuite, parce qu’il demande réflexes, précision et que la moindre erreur peut mettre un terme abrupt à la partie.
Enfin, parce qu’il est tout simplement impossible de gagner, ni même de survivre. Les niveaux se succèdent à l’infini, les attaques se font de plus en plus pressantes, et inéluctablement, un petit point finit par échapper à votre vigilance, rase une ville d’un seul coup, ou neutralise une de vos batteries. À ce moment-là, vous perdez le rythme, dix autres petits points touchent le sol… THE END.
City Defence est un portage honnête. Ils ont choisi de réduire le nombre de batteries à deux (au lieu de trois) pour adapter le maniement à la souris (clic gauche et clic droit pour tirer avec l’une ou l’autre). De toute manière, tout ce que décide de faire Kingsoft est une bonne idée, tenez-le-vous pour dit !
Notez que ce jeu est inclus dans Missiles Over Xerion (1994), en lançant ce dernier depuis le Workbench. Ils nous ont gratifié d’un nouvel écran-titre pour l’occasion.
Bon, maintenant, plus qu’à dénicher un clone de Tempest…
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