Carcharodon: White Sharks
Développeur : Silicon Warriors | Graphismes : |
| |
Éditeur : Demonware | Sons et musiques : |
| |
Année : 1991 | Difficulté : |
| |
Genre : Tir | Durée de vie : |
| |
Nombre de joueurs : 2 simultanés | Note : |
4/10 | |
Carcharodon est un genre de requin de la famille des Lamnidae. C’est aussi un jeu manquant singulièrement d’imagination.
J’aime bien essayer un jeu sans regarder le manuel. A fortiori un shoot-em-up, je me suis dit que je ne prenais pas de risque.
Premières impressions : je ne comprends rien à l’interface (qu’elle est laide !), ni pourquoi elle fait « bip ». De plus, les vaisseaux qui ont une forme aplatie ont la fâcheuse tendance à esquiver mes tirs, tandis que les leurs sont particulièrement difficiles à distinguer de l’arrière-plan.
Visuellement, ça avait l’air chouette… en photos. En mouvement, on se rend compte que très peu d’ennemis sont animés (c’est d’autant plus criant face à un boss). Les décors également, sont statiques (notamment, les météorites du niveau 2, donnant l’impression de naviguer dans de la gelée).
Après consultation du vade-mecum, je peux vous en dire un peu plus. Il y a deux sortes de power-ups : les durables (icônes représentées à gauche de l’écran) et les temporaires (icônes à droite). Tous sont accessibles dès le départ, ce qui explique l’absence d’un quelconque bonus à attraper en cours de partie. Il suffit d’appuyer sur « E » à l’écran-titre pour choisir et installer ses armes, indépendamment, pour chaque niveau. Il y aurait prétendument 37 millions de possibilités ; concept légèrement survendu mais intéressant, en théorie, et peut-être la seule chose originale à retenir de ce titre. Hélas, mal réalisé.
Plusieurs méthodes sont proposées pour sélectionner les armes secondaires (tapez « F1 » à « F4 » à l’écran-titre), à croire que les développeurs eux-mêmes n’étaient pas convaincus : soit vous laissez appuyé sur le bouton, soit vous remuez le joystick de gauche à droite, ou encore, actionnez le tir automatique et changez d’arme sur simple pression du bouton.
C’est bien de vouloir innover, mais ça ne marche pas du tout, à cause du délai de déclenchement. Même en apprenant le niveau par cœur, on a rarement le loisir de perdre de précieuses secondes (et risquer de percuter un truc) pour activer une arme à durée limitée.
Enfin, ce qui me rebute le plus, ce sont les obstacles de la même couleur que l’arrière-plan, associés à un défilement d’écran forcé… et accéléré (niveau 3 : franchement… pourquoi ? Migraine garantie !). Je passe sur les décors et les ennemis, pompés une énième fois sur Alien et Gradius 2 (arcade, 1988).
Tiens, au fait, si le niveau en cours se répète en boucle, ce n’est pas un bug ; c’est parce que vous n’avez pas atteint votre quota d’ennemis tués. Vraiment, certains devraient s’abstenir d’innover !
Pour le faire marcher sur WinUAE, utilisez la configuration « A500, 1.3 ROM, ECS, 512 Chip RAM, 512 Slow RAM ».
|