Total Annihilation
Développeur : Cavedog Entertainment | Graphismes : |
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Éditeur : GT Interactive | Sons et musiques : |
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Année : 1997 | Difficulté : |
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Genre : Stratégie | Durée de vie : |
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Nombre de joueurs : 1* | Note : |
9/10 | |
(*) Le jeu se compose d’une campagne solo plutôt longue (CD1) et d’un mode multijoueur en ligne ou en réseau (CD2). Plusieurs extensions ont vu le jour ainsi que de nombreux mods créés par des joueurs.
Ci-gît la référence absolue en matière de jeu de stratégie en temps réel. À l’instar de Command and Conquer (1995), le but du jeu consiste à construire une base, récolter des ressources et créer des unités (infanterie, chars) pour détruire la ou les base(s) adverse(s).
Les différences avec ce dernier, c’est d’abord un style plus futuriste, l’apparition de modèles en 3D, des musiques « orchestrales » superbes, et une plus grande richesse en matière de nombre d’unités et de prise en main (raccourcis clavier, possibilité de donner une série d’ordres successifs et d’automatiser certaines tâches, unités navales et aériennes…).
Moult contendants sont sortis depuis, avec l’ambition de renouveler le genre. Mais pour moi, il n’y a aucune amélioration à apporter. Le concept est parfait, ce n’est pas la peine de le dénaturer.
Mise à jour (2024) :
Cette page a été publiée en 2010 (elle mériterait une réécriture, un jour où l’inspiration me visitera), mais je dois reconnaître à présent que la perfection a vieilli un tantinet. Il existe un successeur reconnu qui s’appelle Supreme Commander (2007). Objectivement, il apporte de nombreux perfectionnements : comme ces cartes gigantesques, permettant une large amplitude de zoom, ainsi que des unités en plus grand nombre et évolutives (jusqu’aux monstres mécaniques géants, en fin de partie).
Personnellement, ce titre m’avait déçu, à l’époque. Il exigeait une puissante configuration qui me faisait défaut. Par ailleurs, je me souviens l’avoir trouvé froid, comparativement à son aîné. L’échelle plus grande nous incitait à « zoomer en arrière » et les unités se trouvaient réduites à des petits points sur une carte. Je n’aimais pas non plus la surabondance d’indicateurs visuels multicolores. Enfin, la campagne solo s’avérait bien terne. Le jeu étant destiné principalement au multijoueur.
Supreme Commander a été suivi d’une extension stand-alone, Forged Alliance (2007), puis d’une pseudosuite, Supreme Commander 2 (2010), largement plus « accessible » (extrêmement simplifiée, dans le but de l’adapter sur consoles, et augmenter sa rentabilité en réduisant son temps de développement).
D’autres héritiers sont évoqués dans cette vidéo. Je m’intéresse particulièrement au plus fidèle à Total Annihilation, j’ai nommé : Beyond All Reason, un projet amateur, open source et gratuit (encore en développement).
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