L’histoire de Kvothe, troubadour légendaire et magicien à ses heures perdues. Sa vie est tellement exceptionnelle qu’il lui faudra trois jours pour la raconter, retranscris en trois volumes…
Le Nom du vent, premier livre de la trilogie, retrace les premières années du héros, son enfance heureuse, aux côtés de ses parents, au sein d’une troupe de comédiens ambulants. L’histoire prit un tournant dramatique le jour où un groupe de mystérieux démons-sorciers, les Chandrians, surgirent et massacrèrent tout le monde. Kvothe se retrouva brutalement seul, et mena une vie de vagabon quelques années, avant de se voir admis à l’Université. Son cursus brillant mais tumultueux ne sera dés lors motivé que par une chose : en apprendre davantage sur les Chandrians afin de venger la mort des siens.
Cela faisait très longtemps que je n’avais pas été accroché à ce point, dès les premières pages. Le récit est assez peu spectaculaire, mais tellement bien écrit ; le narrateur a une telle présence que c’est un bonheur de suivre tous les aléas de sa vie, même les plus anodins (mes passages préférés sont ceux qui ont trait à sa musique, on croirait l’avoir devant nous, en train de jouer du luth).
Cette série rappelle Harry Potter et L’Assassin Royal avec un ton plus adulte et cent fois plus de style ! En plus la couverture est jolie, c’est vous dire le chef-d’œuvre.
Mise à jour : Je suis obligé de réfréner mon enthousiasme après avoir terminé le deuxième tome. Le rythme ralentit considérablement, le héros se la raconte un peu trop à mon goût et la fin du bouquin tombe dans le nanar érotique prolongé. À mon avis, l’auteur est en train de saccager une série prometteuse.
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