La série des Robots commence par un recueil de nouvelles écrites à partir des années 40. Elles tournent autour du thème des trois lois de la robotique, qui se formulent ainsi :
- Un robot ne peut porter atteinte à un être humain ni, restant passif, laisser cet être humain exposé au danger.
- Un robot doit obéir au ordres donnés par les êtres humains, sauf si de tels ordres sont en contradiction avec la première loi.
- Un robot doit protéger son existence, dans la mesure ou cette protection n’est pas en contradiction avec la première ou la deuxième loi.
Ces nouvelles, de qualité inégale, plantent les bases de l’univers inventé par Asimov, et ouvrent la voie à une série de romans policiers futuristes mettant en scène le détective Elijah Baley et son partenaire robotique, R. Daneel Olivaw :
- The Caves of Steel (1953) (Les Cavernes d’acier)
- The Naked Sun (1956) (Face aux feux du soleil)
- Robots of Dawn (1983) (Les Robots de l’aube)
- Robots and Empire (1985) (Les Robots et l’Empire)
Les derniers romans servent de « pont » entre les séries Robots et Fondation.
Ce que j’aime chez Asimov, c’est sa vision du futur très détaillée, cohérente. D’un livre à l’autre, on suit les avancées technologiques mais aussi l’évolution des mœurs de la société… jusqu’à sa déchéance.
À la fin de sa vie, il a su relier toute son œuvre dans un ensemble homogène, ce qui en fait l’une des séries littéraires les plus abouties.
Ce que j’aime moins : les personnages. Ils manquent de charisme. Ils semblent tous penser et parler de la même façon. C’est plus flagrant dans Fondation.
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