Nous sommes à Scadrial, un monde apocalyptique envahi par les brumes et les cendres. Un tyran immortel y règne depuis mille ans, dominant une société de castes rigides où les nobles se livrent à une guerre d’influence permanente, indifférents au sort des « skaas », les gens du peuple, traités plus ou moins comme des esclaves.
L’héroïne, Vin, est une orpheline skaa. Elle se retrouve associée à une bande de rebelles qui se prépare, vous vous en doutez, à renverser l’empire et à libérer le peuple opprimé.
Au-delà de l’histoire somme toute classique, ce qui fait l’originalité de cette trilogie, c’est l’importance de l’allomancie, un talent mystérieux lié à l’absorption de métaux, qui confère à ses heureux détenteurs des pouvoirs tels que la télékinésie, la manipulation mentale ou plus prosaïquement une force de cheval, entre autres.
J’ai aussi bien aimé toute la mythologie disséminée au fil du bouquin sur le passé de l’empereur et maître, la source de son pouvoir, ses terribles inquisiteurs d’aciers, espèce de surhommes aux pieux plantés dans les orbites, sans oublier les créatures bizarres qui peuplent les brumes…
Même si l’histoire met un peu de temps à se dénouer et que les personnages manquent cruellement de charisme, je me suis surpris à tomber dedans vers le milieu du premier tome. La tension palpable et les multiples coups de théâtre m’ont finalement scotché jusqu’au bout.
J’en suis sorti avec une très bonne impression.
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