Wings
Développeur : Cinemaware | Graphismes : |
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Éditeur : Mirrorsoft | Sons et musiques : |
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Année : 1990 | Difficulté : |
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Genre : Tir | Durée de vie : |
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Nombre de joueurs : 1 | Note : |
8/10 | |
Vous vivez le quotidien d’un jeune pilote allié pendant la première guerre mondiale. De plusieurs, en fait, parce que dans ce jeu, quand vous mourez, vous appelez une nouvelle recrue et embrayez avec elle sur la mission suivante. Et à la manière d’un jeu de rôle, la création d’un personnage s’accompagne du choix de ses forces et faiblesses, en lui attribuant des points dans diverses statistiques (tir, pilotage, mécanique et endurance). Ces caractéristiques continuent à évoluer au fil du jeu en fonction de vos résultats (enfin, tant que votre bidasse est en vie).
Les missions se classent en trois catégories : combats aériens en 3D (caméra située derrière le pilote), mitraillage au sol (en 3D isométrique, c’est-à-dire en 2D) et bombardement (2D vue de dessus). Au total, ce sont 230 missions qui vous attendent, à la difficulté croissante et étalées dans le temps entre 1916 et l’armistice.
Si Wings essaye tant bien que mal de se montrer réaliste sur le plan historique, en ce qui concerne les commandes, rassurez-vous, on est loin d’un simulateur de vol. Tout se dirige à l’aide d’un joystick et d’un bouton, pas de chichi.
Comme à son habitude, Cinemaware a soigné l’habillage de son produit. Des illustrations pittoresques et une bande-son de qualité participent à créer une atmosphère rétro. L’histoire, quant à elle, est racontée de façon originale par l’intermédiaire d’un journal de bord qu’il appartient à votre avatar de tenir, entre deux batailles. Des encadrés de cinéma muet surgissent d’ailleurs, de temps en temps, pour nous livrer ses sentiments.
Si l’on résume, on a un jeu bien présenté, accessible et amusant, avec une ambiance du tonnerre, appuyée par un vrai scénario ; la synthèse parfaite pour en faire un classique. On pourrait néanmoins le trouver répétitif au bout d’un moment.
Son remake syndical est arrivé en 2014.
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