Techno Cop
| Développeur : Gray Matter | Graphismes : |
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| Éditeur : Gremlin | Sons et musiques : |
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| Année : 1988 | Difficulté : |
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| Genre : Action | Durée de vie : |
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| Nombre de joueurs : 1 | Note : |
5/10 | |
Je sais ce que vous vous dites, le nom fait penser à Cyber Cop, un autre essentiel de notre ludothèque Amiga, dont je vous parlerai une autre fois. Je me contente d’un jeu intellectuel par jour.
Là, c’est l’histoire d’un flic du futur, en croisade contre le crime, au volant d’une grosse bagnole et avec un gros flingue dans la pogne. Ne vous inquiétez pas, vous aurez tout loisir de faire usage de ces deux ustensiles, car c’est un « deux-en-un », alternant des phases « jeu de course » (dans lequel il n’est pas interdit de tirer sur les autres véhicules) et des séquences piétonnières, décontractées, où vous répandrez hémoglobine et cervelle sur les murs.
Le prétexte à cette activité salissante, c’est d’appréhender le dangereux malfrat dont la bobine s’affiche en bas de l’écran (à côté d’un radar, pour le localiser). Le descriptif de mission vous informera sur la modalité « mort ou vif ». Sachez que vous êtes équipé d’un lance-filet (touche « Espace ») au cas où vous opteriez pour la deuxième option.
Le fâcheux est reclus dans son repaire, un bâtiment de plusieurs étages, squatté par une faune bigarrée : rats géants, prostituées, vielles dames, des gamins qui sautent et des punks qui ouvriront le feu sans sommation, ou vous frapperont avec tout ce qu’ils ont sous la main (couteaux, fouets… j’en ai vu un avec une masse d’armes !).
Je précise que vous pouvez tuer tout le monde, même les enfants, dans ce jeu. Tellement rare ! Et les corps ont cette particularité d’exploser généreusement en éclaboussant partout. C’est bien ce qu’on appelle « mettre les tripes au soleil ».
Ce jeu me fait rire pour son aspect kitsch. Il m’aurait probablement donné la même impression, à l’époque. Techniquement, c’est le degré zéro. Pas la peine d’esquiver quoi que ce soit. Pas la peine d’attendre une quelconque variété non plus. On s’y intéresse quelques minutes pour son ambiance sanguinolente, son petit côté Le Justicier Dans La Ville rencontre Mad Max (et Dirty Harry, pour le magnum).
Il a été adapté sur Mega Drive en 1990. Cette dernière version serait paraît-il un peu plus maniable. Les graphismes sont certainement plus fins. Et à signaler, ils n’ont pas censuré le jeu.
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