Reunion
Développeur : Amnesty | Graphismes : |
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Éditeur : Grandslam | Sons et musiques : |
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Année : 1994 | Difficulté : |
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Genre : Stratégie | Durée de vie : |
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Nombre de joueurs : 1 | Note : |
7/10 | |
À la suite d’une guerre civile sur Terre, une poignée de gens courageux sont montés dans une navette, ont allumé les gaz et décanillé ! Après un long voyage, ils se sont établis sur une planète reculée qu’ils ont baptisée la Nouvelle Terre, parce qu’ils sont courageux et imaginatifs.
Vous êtes le chef des descendants de ces gugusses. Non content de votre état d’autarcie précaire, vous rêvez d’externaliser ! Pour cela, il vous faudra superviser la recherche et la construction de vaisseaux spatiaux, prospecter les planètes alentours, bâtir des colonies (après extermination des éventuels autochtones), exploiter les ressources… Et puis, qui sait, peut-être rendrez-vous visite à vos lointains cousins humains, sur leur petite planète bleue… à la tête d’une armada de croiseurs ?
La première impression est bonne. Ce jeu hongrois, soigneusement présenté, emprunte divers éléments à Millenium 2.2, Supremacy et Dune 2. L’interface, plutôt sobre et lisible, ne devrait pas nécessiter de recourir au manuel. De toute façon, vous ne subirez aucune attaque (extra-terrestre) avant d’avoir atteint un niveau de développement avancé. Toutes les erreurs sont donc permises au début.
Malheureusement, Reunion succombe aux mêmes travers que ses modèles : des tâches répétitives et laborieuses, un développement linéaire, trop peu de profondeur. J’ajouterais à cela, des mini-dialogues ridicules et inutiles (avec des conseillers ou des quidams dans un bar), et un niveau d’interaction insuffisant avec nos colonies secondaires (elles ne se font jamais attaquer et on ne peut y construire d’appareils sur place). Au bout d’un moment, enfin, la musique en boucle, les fenêtres d’alerte et les voix de robot, rendent dingue. J’ai désinstallé des antivirus pour moins que cela !
Il existe une version AGA, comprenant plus d’effets sonores, plus de couleurs (la différence ne saute pas aux yeux)… et plus de disquettes ! Les images ci-dessous s’en rapportent. Je vous conseille chaudement la version PC, traduite et doublée en français. Si vous préférez jouer sur WinUAE, un conseil : évitez les save states.
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