Rampart
| Développeur : The Kremlin | Graphismes : |
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| Éditeur : Domark | Sons et musiques : |
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| Année : 1992 | Difficulté : |
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| Genre : Stratégie | Durée de vie : |
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| Nombre de joueurs : 2 simultanés | Note : |
6/10 | |
Je vous présente le grand-père de tous les jeux de tower defense, un genre qui consiste à placer des tours de garde en des endroits stratégiques, pour protéger une base, un château, une ville (ou un jardin) contre les assauts d’ennemis toujours plus nombreux.
Il s’agit encore une fois d’un jeu d’arcade à l’origine, sorti en 1990 et porté sur un grand nombre de supports. Il se déroule en trois parties : placer vos canons là où il y a de la place, tirer sur les navires ennemis (ou sur le château de votre adversaire, en multijoueur), et enfin, après la bataille, reconstruire en hâte vos murs avant la prochaine attaque.
Les phases de tir consistent simplement à déplacer une mire et à appuyer sur le bouton, en prenant en compte le mouvement éventuel de la cible et le temps que met le boulet à l’atteindre. Votre puissance de feu dépend entièrement du nombre de canons dont vous disposez, qui lui-même dépend de la surface utilisable à l’intérieur de vos murs. Et c’est là que la troisième phase entre en jeu : colmater les brèches de façon que votre château demeure entouré d’une ligne fortifiée ininterrompue. Cela ressemble à une variante de Tetris, dans laquelle vous placez des formes géométriques imposées (qui représentent des pans de murs) dans un délai limité. S’il subsiste le moindre trou dans votre muraille à la fin de cette phase, les canons présents à l’intérieur de cette zone ne pourront plus servir. Et si une position devient trop difficile à défendre, le joueur sera amené à l’abandonner pour rebâtir autour d’un nouveau fortin. Enfin, si tous les châteaux sont perdus, ou si aucun n’a pu être entouré d’un mur continu, la partie s’achève.
Ce concept original a ouvert de nouvelles voies, bien des années plus tard. Cependant, j’ai un problème avec ce jeu : sa limite de temps. D’une façon générale, je n’aime pas en voir dans les jeux de stratégie. C’est bien souvent un subterfuge masquant un principe de jeu limité et répétitif. Ajoutez à cela, un contrôle à la souris très imprécis et vous voyez déjà poindre la crise de nerfs…
Notez que l’original était jouable à trois, simultanément. Accessoirement, je m’étonne que les voix digitalisées se trouvent mieux plus fidèlement reproduites dans la version NES que sur Amiga.
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