Ports of Call

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Développeur : N/AGraphismes :
Éditeur : AegisSons et musiques :
Année : 1987Difficulté :
Genre : GestionDurée de vie :
Nombre de joueurs : 4 alternésNote : 8/10


C’est un visiteur du forum qui cherchait ce jeu. J’ajoute systématiquement tous les titres qu’on me donne, mais des fois, ça prend un peu de temps… Dans ce cas-là, j’ai mis trois ans. Une simulation de fret maritime, ma foi, j’étais assez peu emballé ; d’autant qu’avec les jeux de gestion, il y a toujours un manuel à éplucher, et j’aime pas éplucher.

Bref, je n’avais plus de jeu de plates-formes avarié sous la main alors, un jour, je l’essaye…

Première surprise : l’écran de présentation, qui avait l’air un peu austère en photo, est superbement animé. L’eau qui miroite rappelle le feu crépitant au début de Defender of the Crown, même graphiste.

Ensuite, un soulagement : le manuel est léger. Vous pouvez en prendre connaissance sur Lemon Amiga. En gros, vous êtes le patron d’une compagnie de transport maritime et votre travail consiste à gérer un ou plusieurs bateaux, les entretenir, acheter et vendre des marchandises aux quatre coins du monde et, occasionnellement, à manœuvrer en mer, éviter les icebergs ou essayer d’entrer ou de sortir d’un port minuscule. Même si ces phases de navigation se montrent assez peu spectaculaires, le stress est là, quand on sait que la moindre erreur entraîne des conséquences pécuniaires.

L’aspect économique est très important. Vous passerez le plus clair de votre temps à surveiller les cours. Au début, vous risquez de perdre plus d’argent que vous en gagnez, et puis avec un peu de pratique, vous apprendrez à attendre les bonnes affaires. La difficulté, c’est de savoir prévoir si les contrats que vous décrochez vous permettent de rentrer dans vos frais. C’est un effort de chaque instant de couper les coûts et quand, enfin, on arrive à être rentable, c’est gratifiant !
Vous pouvez aussi très bien décider de ne pas mettre un pied dans l’eau, si j’ose dire, et spéculer sur le marché des bateaux (solution efficace mais guère passionnante, vu le peu de produits qui s’échangent ; cela étant, ce n’est pas un jeu de trading). Au fond, l’odeur du quai n’est pas désagréable…

L’interface est sobre mais lisible ; les menus, en nombre raisonnable, ce qui rend le titre simple d’accès. Au départ, je ne pensais pas avoir la patience de rentrer dedans, et a fortiori, de m’amuser à faire du fret !

Après quelques heures de jeu, en revanche, on commence à se rendre compte que la simulation manque un tantinet d’épaisseur. Prospérer, c’est bien, mais tout seul, sans concurrence, on finit par s’ennuyer. C’est sûrement une autre histoire en multijoueur.

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Où le télécharger ?
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