James Pond 3: Operation Starfish
| Développeur : Vectordean | Graphismes : |
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| Éditeur : Millennium | Sons et musiques : |
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| Année : 1994 | Difficulté : |
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| Genre : Plates-formes | Durée de vie : |
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| Nombre de joueurs : 1 | Note : |
7/10 | |
Dr. Maybe fait… des choses malhonnêtes sur la lune… je crois. Appelons Splash Gordon James Pond !
Comme tout le monde, j’ai été un peu déçu parce que je m’attendais à retrouver la même chose que dans le 2 : des décors enfantins, hauts en couleur et le pouvoir d’allonger son ventre pour s’accrocher au plafond.
On remarque d’emblée un style un peu plus « consoleux » pour plaire aux ados (coucou Mario et Sonic), assaisonné par de la musique d’orchestre synthétisé, comme dans les jeux de rôle sur Super Nintendo, et ces fameux sols inclinés à escalader et à dévaler à toute vitesse, pour terminer sa course dans une fausse à piquants, super… Je signale en passant qu’il s’agit d’un jeu Mega Drive à l’origine, ceci explique cela.
En fait, si les développeurs ont cherché à copier Sonic, le résultat me fait davantage penser à Commander Keen (PC-DOS, 1990).
Au chapitre des nouveautés, notez la prise en charge d’une manette à deux boutons (pour courir, utile à savoir), d’une carte du monde, pour naviguer entre les niveaux (ou les revisiter, éventuellement), de nouvelles capacités (James sait maintenant donner des coups de poing, courir, tenir au plafond, tête en bas, grâce à ses chaussures magnétiques). Vous trouverez bien d’autres équipements saugrenus (bombes, chaussures à ressorts, un flingue-à-gâteaux, des lunettes à rayons-X…) et un autre personnage, contrôlable par moments : Finnius la grenouille, que l’on a déjà aperçue dans The Aquatic Games (et dans un roman de Jules Verne ?).
J’oubliais, on a enfin droit à une fonction sauvegarde ! indispensable pour espérer voir le bout de la centaine de niveaux, truffés de secrets en tout genre. Aucun paysage en arrière-plan, en revanche ? Pour cette raison, je recommanderais la version Mega Drive.
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