Gods
Développeur : The Bitmap Brothers | Graphismes : |
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Éditeur : Renegade | Sons et musiques : |
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Année : 1991 | Difficulté : |
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Genre : Action/plates-formes | Durée de vie : |
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Nombre de joueurs : 1 | Note : |
8/10 | |
Déterminé à relever le défi lancé par les dieux (grecs ?), notre guerrier glabre et musclé et court-vêtu du jour est venu reconquérir une cité mythique abandonnée, infestée de monstres. Il devra triompher des quatre gardiens des lieux afin de gagner sa place sur le mont Olympe.
Gods est un jeu d’action superbement présenté, mais classique dans son déroulement, qui consiste à jeter toutes les armes qui vous tombent sous la main (couteaux, haches, lances…), au museau de toutes les bestioles qui se présentent à vous. En guise de respiration, les phases d’étripage sont ponctuées d’énigmes simples mais bien amenées, à base d’objets à placer où il faut ; et bien sûr, trésors et chausse-trappes en pagaille paieront de retour votre curiosité. Et si votre cupidité venait à faillir, votre instinct de conservation vous rappellera que toutes les richesses glanées s’échangeront contre des armes et des potions chez le camelot du coin !
Si le titre est unanimement loué pour la qualité de sa réalisation et de ses graphismes, on pourrait trouver à redire au sujet de sa maniabilité. Le personnage se montre lent, raide et les sauts d’une plate-forme à l’autre sont parfois difficiles à exécuter, particulièrement quand le plafond est bas. Je ne parle même pas d’esquiver les monstres…
C’est un problème récurrent sur Amiga, mais je ne trouve pas que cela soit dérangeant dans le cas de Gods. Toutes les mécaniques semblent adaptées à ce maniement rigide : le héros attaque à distance et ses attaques couvrent une grande surface à l’écran ; les environnements sont exigus et le comportement des ennemis, prédéterminé, ce qui demande au joueur de la mémoire et de la préparation plutôt que des réflexes (un peu à la manière de Castlevania). Comparez à Magic Pockets, où l’arme à courte portée dans de grands espaces fait ressentir nettement plus le manque de mobilité et de vitesse. Ou bien la nostalgie me fait dire n’importe quoi…
Ce qui m’embête davantage, ce sont ces « sens uniques » interdisant de retourner en arrière pour fouiller la zone. Il arrive de franchir une porte et de quitter le niveau pour le suivant sans le vouloir. Plus rare, mais plus gênant encore, il me semble avoir déjà été bloqué définitivement en ne faisant pas les choses dans l’ordre attendu (ici par exemple). D’ailleurs, si vous vous retrouvez bloqué dans la salle des gemmes (deuxième monde), il s’agit d’un bug. Jetez simplement par terre les objets de votre inventaire, avant de les ramasser un par un.
À noter que la difficulté s’adapte dans une certaine mesure au niveau du joueur, en matérialisant divers bonus (ou des monstres), ici et là, suivant certains paramètres (énergie du personnage, temps passé, nombre de vies, etc.).
Pour finir, vous voulez vous marrer ? (Les commentaires sont désactivés, ça alors !)
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