Exile
| Développeur : Audiogenic | Graphismes : |
 | |
| Éditeur : Audiogenic | Sons et musiques : |
| |
| Année : 1991 | Difficulté : |
 | |
| Genre : Inclassable | Durée de vie : |
 | |
| Nombre de joueurs : 1 | Note : |
8/10 | |
Alors que vous retournez d’on ne sait quelle mission dans l’espace, vous recevez un appel de détresse provenant de la planète Phœbus : un savant fou nommé Triax a enlevé un groupe de chercheurs. Vous devez les sauver.
Sitôt posé sur ladite planète, Triax s’introduit à bord de votre vaisseau et dérobe le destinator, un appareil sans lequel vous ne pouvez plus redécoller…
Exile a été conçu comme un pur jeu d’exploration : pas de vies, pas de niveaux. Vous évoluez librement dans un monde inconnu, en volant grâce à votre jetpack. En plus, vous disposez d’un téléporteur pour revenir dans des endroits que vous aurez préalablement marqués (touche « R »).
Un soin particulier a été apporté à ce que l’on appellerait aujourd’hui le « moteur physique », à savoir que tous les objets sont soumis à des forces (gravité, inertie) et peuvent se faire emporter par une bourrasque ou le souffle d’une grenade.
Vous rencontrez différentes créatures, tantôt amicales, tantôt hostiles, et des puzzles plus ou moins complexes. Ces derniers ouvrent de nouvelles routes menant au laboratoire de Triax.
Les combats occupent un rôle secondaire. Différentes armes sont disponibles mais il est parfois plus simple d’employer la ruse pour vous sortir d’une situation dangereuse.
La maniabilité est pour le moins originale. Appuyez sur la touche « Espace » pour ouvrir un menu, sélectionnez une icône en bougeant la manette, et enfin, validez avec le bouton de la manette. Dans le feu de l’action, c’est pas évident, surtout si vous voulez ramasser une grenade dégoupillée pour la désamorcer… Vous pouvez aussi jouer avec le clavier, mais la configuration des boutons n’est pas pratique du tout et on ne peut pas la changer. C’est le grand point faible de ce jeu.
Il est ressorti en 1995, à la suite d’une refonte graphique.
J’aime bien trouver des successeurs spirituels à mes jeux Amiga. Voilà un sérieux candidat : Starbound (PC, 2016).
|
