ECO: A Game of Survival
Développeur : Denton Designs | Graphismes : |
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Éditeur : Ocean | Sons et musiques : |
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Année : 1988 | Difficulté : |
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Genre : Inclassable | Durée de vie : |
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Nombre de joueurs : 1 | Note : |
4/10 | |
L’évolution, le jeu vidéo !
Au milieu d’un monde inhospitalier, représenté en 3D vectorielle de la grande époque (fils de fer), vous dirigez un petit insecte engagé dans une impitoyable course à la survie.
Premier impératif : manger, avant d’être mangé. C’est très anarchique, comme dans la vie. Un coup, vous vous faites attraper par un prédateur sans rien pouvoir faire ; le coup d’après, vous mourrez de faim faute d’avoir trouvé une proie à votre taille dans le délai imparti… Je suppose que c’était voulu.
Si par hasard vous passez l’étape de la quête de nourriture, viendra celle de la reproduction. Recherchez un truc qui vous ressemble et cliquez sur l’icône correspondant. On vous épargne la distinction entre les sexes, tous hermaphrodites !
L’accouplement réalisé, félicitations, on vous laissera trifouiller le code génétique du rejeton. Allongez les pattes, faites pousser des ailes, changez la taille, la forme… et on vous projettera dans la peau de la nouvelle génération, en route pour un nouveau cycle nourriture/reproduction. Une mutation génétique utile augmentera vos chances de survie tout en vous hissant de quelques places dans la chaîne alimentaire. Autrement, vous finirez probablement dans le ventre d’une créature plus apte…
C’est un bon concept, mais largement sous-exploité. Il y a bien trop peu d’espèces différentes et de choses à faire. Par ailleurs, je n’ai pas constaté d’effets liés aux conditions climatiques ou aux passages du jour et de la nuit, hormis cosmétiques ; et la limite de temps n’était peut-être pas nécessaire.
Une expérience intéressante et originale tout de même, vingt ans avant Spore (PC, 2008) et 24 ans avant Tokyo Jungle (PlayStation 3, 2012) !
La musique me fait penser à Star Goose.
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