Aquaventura
Développeur : Psygnosis | Graphismes : |
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Éditeur : Psygnosis | Sons et musiques : |
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Année : 1992 | Difficulté : |
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Genre : Tir | Durée de vie : |
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Nombre de joueurs : 1 | Note : |
5/10 | |
Je n’ai jamais été un fanatique de Psygnosis. Ils étaient très forts pour inventer des mondes à nul autre pareil, tantôt fantastiques et lugubres, tantôt de science-fiction froids ; inspirés des œuvres de Roger Dean, qui illustra bon nombre de leurs boîtes de jeux parmi les plus emblématiques : Shadow of the Beast, Barbarian, Obliterator, Terrorpods (le dernier, emblématique du délire artistique auquel on ne comprend rien). Seulement, derrière une présentation somptueuse (et une bande-son du même acabit) se cachaient souvent des jeux ternes, faute d’inspiration ou même de savoir-faire dans le compartiment « récréatif » (vitesse, variété, ergonomie…).
Aquaventura ne déroge pas à la règle. L’intro magnifique et la musique tissent une atmosphère mystérieuse… et sous le vernis : un jeu de tir médiocre en 3D, lent et répétitif, ponctué d’inter-niveaux intéressants dans des tunnels en 3D, mais dont le cœur du jeu demeure pour moi basique et ennuyeux.
Note : « F1 » à « F10 » pour régler la vitesse, « S » pour afficher la mire, « Shift droit » pour verrouiller une cible (ne marchera pas si l’émulateur associe les flèches du clavier à la manette), « Entrée » pour envoyer un missile et « Espace » pour utiliser un arc électrique qui détruit les ennemis proches au prix d’une petite quantité d’énergie.
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