Minecraft
Développeur : Mojang | Graphismes : |
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Éditeur : Mojang | Sons et musiques : |
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Année : 2011* | Difficulté : |
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Genre : Bac à sable | Durée de vie : |
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Nombre de joueurs : Treize à la douzaine | Note : |
8/10 | |
(*) Le jeu était disponible dès 2009 dans sa version alpha. Cet article a été rédigé en 2012, avant le rachat du studio Mojan par Microsoft en 2014.
S’il y a bien un jeu qu’un fan de Boulderdash notoire comme moi, doublé d’un inconditionnel de la 3D des grand-mères, ne pouvait ignorer, c’était bien Minecraft !
Un terrain quasi infini est généré aléatoirement, sur lequel vous pouvez faire à peu près n’importe quoi : couper du bois, tailler la pierre, construire une maison, creuser des trous pour chercher des diamants (c’est pour moi), créer des chemins de fer, explorer les alentours, vous perdre, mourir dévoré par des zombies, élever des moutons, cueillir des fleurs, concocter un gâteau, chevaucher un cochon, noyer des petits animaux, les faire sauter avec de la TNT… et plus, tellement plus !
Vous l’aurez remarqué sur les images, le style graphique à base de cubes est minimaliste, ce n’est pas seulement pour se la jouer rétro, mais pour en afficher un maximum : à perte de vue ! Et quand vous serez lassé du plancher des vaches, procurez-vous une pioche, visitez les profondeurs de la terre, pour faire trempette dans la lave, ou au contraire, bâtissez une tour majestueuse pour flirter avec les nuages (et installer un plongeoir au sommet). Le maître mot est « liberté » !
Et le second serait « buggé » :
Entre les difficultés à se connecter en multijoueur, les pépins de sauvegarde, les objets qui disparaissent, les incongruités géographiques (puits sans fond quand un « bloc » ne se charge pas) ou métaphysiques (seuls ceux qui ont déjà assisté à une pluie de calamars tombant du ciel peuvent comprendre ce dont je parle) et j’en passe et des meilleurs. On quitte souvent le jeu sur une crise de nerfs, alors on lui fait la gueule, on le laisse de côté quelque temps… mais tôt ou tard, on revient à notre gigantesque bac à sable, avec l’enthousiasme de l’enfant que nous sommes restés !
Il ne manque qu’une chose à Minecraft : un mode Emerald Mine peuplé de yams !
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