Gargoyle’s Quest
Développeur : Capcom | Graphismes : |
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Éditeur : Capcom | Sons et musiques : |
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Année : 1990 (1991 en Europe) | Difficulté : |
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Genre : Action/jeu de rôle | Durée de vie : |
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Nombre de joueurs : 1 | Note : |
8/10 | |
Vous vous souvenez du jeu Ghosts ‘n’ Goblins (arcade, 1985) ? et de cette saleté de gargouille rouge volante qui vous harcelait ? Eh bien cette gargouille, Firebrand, est le héros d’une série de jeux dérivée (spin-off), introduite sur Game Boy. Une suite est sortie en 1992 sur NES, j’ai nommé Gargoyle’s Quest 2: The Demon Darkness (qui se situe plusieurs siècles plus tôt, à travers les évènements évoqués au début du premier épisode). Un troisième épisode a suivi sur Super Nintendo, intitulé Demon’s Crest (1994).
L’histoire de ce Gargoyle’s Quest met en scène la deuxième invasion du monde des goules par une armée de démons. Une légende raconte qu’il y a très longtemps, un héros nommé « Red Blaze » a réussi à sauver tout le monde, et on vous envoie naturellement le chercher…
Le jeu se déroule en deux parties. D’abord, une phase d’exploration, vue de dessus, avec des villages à visiter, quelques dialogues et des points d’entrée vers les donjons. C’est par ce biais, ou lors de rencontres aléatoires, que vous êtes projeté dans le vif du sujet, à savoir les combats. Le point de vue se place alors « de côté », comme dans un jeu de plates-formes classique.
Notre gargouille a la capacité de sauter, planer un court instant, s’accrocher aux murs et cracher des projectiles sur ses ennemis. Et, à la manière d’un jeu de rôle, ses pouvoirs s’accroissent régulièrement au fil de l’aventure.
Ce jeu se montre particulièrement bien réalisé. Les niveaux peuvent paraître difficiles (au début) sans virer à la frustration. Les combats aléatoires permettent d’acquérir des fioles à volonté, qui se monnayent ensuite contre des vies, et un mot de passe vous est révélé dans chaque village pour reprendre une partie en cours.
Toute cette série se distingue, enfin, par une bande-son sublime.
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