Colony Wars
Développeur : Studio Liverpool | Graphismes : |
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Éditeur : Psygnosis | Sons et musiques : |
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Année : 1997 | Difficulté : |
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Genre : Tir | Durée de vie : |
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Nombre de joueurs : 1 | Note : |
8/10 | |
Colony Wars est un véritable space opera, vous laissant voir des batailles épiques de vaisseaux spatiaux, tandis que vous vous démenez pour esquiver les rafales de laser tout autour de vous, galvanisé par une musique grandiloquente en toile de fond, mais surtout, par un scénario à multiples embranchements, articulé autour de nombreuses scènes en images de synthèse, commentées par le narrateur. Le doublage en français est de très grande qualité, en particulier dans le premier épisode.
L’histoire se passe dans le futur, vous vous en doutez. L’homme a colonisé différents systèmes solaires et un immense empire s’est formé, dirigé par un tyran sanguinaire : le Tsar.
La flotte du Tsar pille sans vergogne les ressources des colonies pour subvenir aux besoins de son système principal, décadent (notre système solaire). Cela rappelle un peu Dune et Fondation.
Un mouvement de résistance s’est organisé : la Ligue des mondes libres, conduite par « le père ».
Dans Colony Wars, premier du nom, le personnage principal est un pilote de la Ligue. Il participe aux principales batailles qui mèneront à la libération des différents systèmes et à la chute de l’Empire.
Dans sa suite, Colony Wars: Vengeance (1998), le joueur fait toujours partie de la faction opprimée, mais il s’agit cette fois de la flotte impériale ! Les derniers survivants de la puissante armée du Tsar se sont retrouvés prisonniers de leur propre système. Après des années de guerre civile, la flotte se voit unifiée par un leader charismatique, Kron. Et la reconquête des colonies s’engage… face à la Ligue.
Dans le troisième épisode, Colony Wars: Red Sun (2000), les deux factions sont toujours en pleine lutte et vous êtes dans la peau d’un mercenaire indépendant, et surtout, détaché. J’ai moins aimé ce jeu parce que le héros a une personnalité un peu trop appuyée (il se prend pour Bruce Willis). Je me suis dès lors senti moins impliqué.
Or, l’immersion, c’est le grand point fort de cette série. Le joueur a l’impression de n’être qu’un élément dans une vaste fresque. Pendant les missions, vous croisez souvent d’autres pilotes de votre camp, qui mènent leurs propres combats contre des vaisseaux de la flotte ennemie, et vous recevez constamment des messages radio de vos camarades ou des ordres de votre QG.
Enfin, si vous échouez lors d’une mission, vous ne perdez pas de vie, vous n’êtes pas invité à recommencer. L’histoire continue et vos missions successives sont influencées par vos précédents résultats, jusqu’à ce que vous atteigniez l’un des multiples dénouements. Le plus funeste est bien évidemment le plus rapide à débloquer : il suffit de perdre !
Quelques images de Colony Wars: Vengeance : 1, 2, 3.
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